Que les développements de la science inspirent la science-fiction n’a rien de nouveau. L’imaginaire que véhicule l’idée d’une intelligence artificielle s’épanouit depuis plus d’un demi-siècle au moins.
Marc Hiver revient sur la généalogie du concept de la Kulturindustrie chez Adorno et Horkheimer, en tissant des liens entre les chapitres disparates de leur livre classique, « Dialectique de la Raison ».
Fabien Granjon, professeur à Paris 8 et directeur du CEMTI apporte sa réponse à une question capitale : qu’est-ce qui constitue une « approche critique » dans les sciences sociales ?
S’il est un lieu commun théorique bien ancré, c’est celui de la distinction fond/forme. Le remettre en cause implique une prise en compte de la dimension esthétique qui ne réduise pas le travail de la forme à une mise en forme.
Si les études sur la personnalité autoritaire se sont inspirées de la structure masochiste développée par la propagande fasciste, elles ont peu à peu été appliquées à l’industrie culturelle.
Interroger l’analogie entre le mouvement de l’image et le mouvement en musique revient à opérer la critique d’une évidence du sens commun cinéphilique et des pratiques musicales de l’industrie culturelle cinématographique.
Les nouvelles images prétendent tout montrer dans le cadre idéologique d’un pseudo-monde des images. Or les trous et l’aveuglement y sont pourtant aussi indissociables car on ne peut abstraire l’image du regard porté sur elle.