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Préliminaire
L’aporie à laquelle nous nous trouvâmes confrontés durant notre travail se révéla être ainsi le premier objet que nous devions examiner : l’autodestruction de la Raison. (…) Si la raison n’entreprend pas un travail de réflexion sur ce moment de régression, elle scellera son propre destin.
Dialectique de la Raison, introduction p. 15.
Le chapitre sur l’industrie culturelle montre la régression de la Raison dans l’idéologie, qui trouve une expression à sa mesure au cinéma et à la radio.
Dialectique de la Raison, introduction, p. 18-19.
Sur un ton très libre, voici une reprise de la question de la crise de la rationalité que TW. Adorno et M. Horkheimer interrogent dans Dialectique de la raison et que je pense n’avoir traitée que de façon un peu rapide dans mes précédents articles. Au cœur de cet ouvrage apparaît pour la première fois le concept de Kulturindustrie, et l’article au titre éponyme, un « fragment », selon l’expression des auteurs, qui gravite autour d’une Krisis (Husserl) plus générale qu’ils préfèrent traiter dialectiquement. Et l’objet de cet article consiste justement à dépasser la notion de crise, un peu réductrice, par celle d’une dialectique qu’il faut réinvestir.
Et s’il fallait dépasser la notion de crise de la rationalité liée à la crise des Lumières (que refusent par ailleurs les intellectuels médiatiques dans leur retour à un passé fantasmatique et idéalisé sur la république, la démocratie, un universalisme étroit, etc.) en revenant à la base du livre d’Adorno et Horkheimer sur La Dialectique de la Raison, sur une interrogation dialectique des contradictions générées par une Raison qu’il convient de recadrer épistémologiquement et esthétiquement ? Et si l’universalisme de la Raison calqué un peu trop rapidement dans son impensé religieux (le Christianisme universel) devait être repensé par un jeu de contradictions internes et de segmentation ?
Quelques rappels
- Thèse 1 : L’importance de la coupure esthétique adornienne entre art et culture ne doit pas servir à séparer le bon grain artistique de l’ivraie industrielle. Elle entérine la séparation entre création artistique et créativité communicationnelle à message de type publicitaire en soulignant les logiques propres des industries culturelles et multimédias. La forme esthétique, comme contenu social sédimenté, est à pointer dans les enjeux, conflits et tensions qui trament le rapport de la forme et de la technique au matériau de départ.
- Thèse 2 : Le mouvement de rejet d’une partie de la culture hors de la sphère de l’art peut aussi s’envisager, pour celui qui étudie les industries culturelles, comme une relative émancipation de son objet par rapport à l’histoire de l’art. La coupure esthétique est, il est vrai, un moyen provocateur pour séparer création artistique et créativité parapublicitaire. Cependant, on peut y voir aussi une façon d’autonomiser des objets culturels industrialisés en leur reconnaissant une dimension esthétique ayant sa propre logique médiatique.
Chez Adorno, La coupure esthétique est donc une notion polémique dans le cadre d’une dialectique négative : il s’agit de provoquer les publicitaires et les chantres de la culture parapublicitaire (culture pub), voire aujourd’hui ce qu’on appelle plus largement les industries créatives, en leur disant que ce qu’ils font a bien une dimension esthétique, mais que ce n’est pas de l’art au sens où Hegel rappelle que l’art « savant » a quelque chose à voir avec la vérité ! Il s’agit d’un bras d’honneur du petit David de la recherche artistique à l’égard du grand Goliath de l’industrie culturelle et des grands groupes de communication qui tentent d’anesthésier intellectuellement la force de travail la plus laborieuse en lui évitant toute velléité critique (au plan de l’intellect et de la sensibilité).
1. Ce n’est pas par hasard que le système de l’industrie culturelle vient des pays libéraux : ses médias caractéristiques, en particulier le cinéma, la radio, le jazz et les magazines ne triomphent-ils pas dans ces pays mêmes ?
T.W. Adorno, M. Horkheimer, « La Production industrielle de biens culturels », La Dialectique de la raison, Gallimard (1944), « Tel » (traduction française Éliane Kaufholz), 1974, p. 141.
2. Le premier service que l’industrie apporte au client est de tout schématiser pour lui. Selon Kant, un mécanisme secret agissant dans l’âme préparait déjà les données immédiates de telle sorte qu’elles s’adaptent au système de la Raison pure. Aujourd’hui, ce secret a été déchiffré. Même si le mécanisme est planifié par ceux qui organisent les données, c’est-à-dire par l’industrie culturelle, il est imposé à celle-ci par la force de pesanteur de la société qui reste irrationnelle en dépit de tous les efforts entrepris pour la rationaliser ; et cette tendance inéluctable est transformée par les agences commerciales, de sorte qu’elle donne l’impression d’avoir été habilement commandée par celles-ci. Pour le consommateur, il n’y a plus rien à classer, les producteurs ont déjà tout fait pour lui.
T.W. Adorno, M. Horkheimer, « La Production industrielle de biens culturels », La Dialectique de la raison (1944), Gallimard, « Tel » (traduction française Éliane Kaufholz), 1974, p. 133-134.
3. L’industrie culturelle ne cesse de frustrer ses consommateurs de cela même qu’elle leur a promis. Ce chèque sur le plaisir que sont l’action et la présentation d’un spectacle est prorogé indéfiniment. Le seul moyen de se soustraire à ce qui se passe à l’usine et au bureau est de s’y adapter durant les heures de loisirs.
T.W. Adorno, M. Horkheimer, « La Production industrielle de biens culturels », La Dialectique de la raison (1944), Gallimard, « Tel » (traduction française Éliane Kaufholz), 1974, p. 146.
Réalité scientifique, réalité artistique
Nous vivons dans un monde de croyances et de confiance. Et l’information scientifique et technique fait partie de ces croyances (nous faisons confiance à nos enseignants qui font confiance aux programmes de l’éducation nationale et donc à ce qu’ils ont eux-mêmes appris).
La science des chercheurs s’incarne dans un jeu d’écriture (par exemple mathématique : le grand livre de l’univers serait écrit mathématiquement) qui initie de temps en temps, par une sorte d’isomorphisme, des effets dans la « réalité ». L’idéologie scientifique, c’est de penser que la science, comme un horizon, rendra compte de l’intégralité du grand tout. Or, ce fantasme scientiste repose sur une idée de la Raison du temps des Lumières. La crise de la rationalité à laquelle se rattache Adorno (La Dialectique de la Raison), montre, comme Kafka, que cet horizon, l’arpenteur dans Le Château ne l’atteindra jamais !
Deux conceptions de la rationalité s’affrontent : la première, celle de l’universalité (mythologie chrétienne laïcisée) et celle de l’altérité (merci Levinas) où il y aura toujours quelque-chose qui nous échappera.
L’idéologie de l’universalité étant celle de la raison du plus fort dans le meilleur des mondes capitalistes.
Les contradictions idéologiques et politiques de la Raison dans le néocapitalisme financier :
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- Le capitalisme républicain se veut servant de la démocratie.
- L’idéal démocratique issu des Lumières, c’est que le peuple peut, grâce à la Raison (fondement du sujet cartésien), et grâce à l’éducation, échapper à sa misère sociale et intellectuelle.
- Mais, ça n’arrange pas trop les affaires du capitalisme : l’ascenseur social par l’éducation, oui, mais pas trop.
- Alors les industries culturelles (qui appartiennent à des grands groupes de communication) s’imposent idéologiquement pour limiter cette émancipation.
- L’enjeu est triple : accession au symbolique auquel participent par un jeu de médiations (Hegel) art, sciences (dures et sciences humaines et sociales) et philosophie.
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Dans mes articles précédents, je ne me positionne pas dans un parcours philosophique englobant, mais en un lieu interdisciplinaire les industries culturelles (Philosophie, sociologie, sciences de l’information et de la communication, etc.) qui est, dans la Dialectique de la raison, un volet (le fragment « Kulturindustrie » où apparaît pour la première fois ce concept traduit en français par industrie culturelle) de la crise de la rationalité diagnostiquée par Nietzsche. Cette crise de la rationalité touche toutes les facettes de la rationalité (sciences, philosophie, arts, etc.) car il s’agit d’articuler rationalité et irrationalité après la mort symbolique d’un dieu universel garant justement de cette idéologie englobante de l’universalité. Quant à la lecture de Dialectique négative, Elle fait son deuil d’une prétention à l’exhaustivité.
Galilée disait en substance que le grand livre de l’:univers est écrit mathématiquement, sous-entendu Dieu est mathématicien, le monde est rationnel en soi et, comme il nous a fait à son image, nous usons de notre raison (merci Descartes) pour déchiffrer ce livre qui s’offre à nous dans l’immensité du ciel ou dans l’infiniment petit. Mais, avec la mort symbolique du dieu universel (merci Nietzsche), le monde est peut-être irrationnel et c’est l’homme – lui-même irrationnel (merci Freud) – qui essaie de mettre un peu d’ordre dans ce chaos, avec certains outils mathématiques, par exemple : les probabilités.
En ces temps de fortes irrationalités (intégrismes religieux, complotisme, etc.) jamais la philosophie – dans sa fonction critique des 90 % de croyances qui structurent notre rapport au monde – n’a été aussi importante. Penser la crise de la rationalité (qualitatif) est un enjeu beaucoup plus crucial que les sciences qui accumulent les résultats (quantitatif) dans un projet idéologique au service indirect des demandes implicites ou explicites de leurs commanditaires dans le système économique libéral. Car les sciences (c’est le cas dans les universités) sont de plus en plus au service des industries et de leurs subventions et pas un processus hors sol. Et le 20e siècle a vu l’industrialisation de l’humain (la mort à Auschwitz) et la culture dans les industries culturelles.
Un petit point d’ordre : d’où parlons-nous à l’intérieur du pan-texte qui régit notre rapport au monde (et pas forcément « vision du monde ») ?
- Pour ma part, je suis une sorte de philosophe de la culture. En effet, les industries culturelles sont un champ interdisciplinaire avec des économistes de la culture (on l’est tous un peu puisque les industries culturelles sont un pan de l’économie tout court), des sociologues de la culture (comme David Buxton) et des gens qui viennent de l’esthétique philosophique, ce qui est mon cas. Et la Web-revue est un des lieux de cette interdisciplinarité
- Je reste fidèle à Althusser sur son questionnement à propos de la philosophie spontanée des savants (qu’on pourrait traduire aujourd’hui par idéologie scientiste). Pour gérer les 90 % qu’ils ne peuvent maîtriser, ces derniers n’ont qu’une alternative : ou sombrer dans un scientisme programmatique (on ne sait pas tout, mais faisons comme si, à terme, il suffira de remplir les cases encore vides) ou d’introduire la dimension philosophique à leurs recherches : comment gérer l’articulation du su et de l’insu ?
- Bref, si l’on n’est pas un scientifique des sciences dures, acceptons les résultats qui nous permettent le GPS (grâce à la relativité générale), d’envoyer des fusées dans la lune, de combattre le sida, etc. Car devant les intégrismes religieux et les théories complotistes qui profitent de la crise de la rationalité (entre autres) pour reprendre du poil de la bête, il n’existe qu’une seule planche de salut, la philosophie : penser avec rigueur ce qui n’est pas forcément quantifiable, mais dans l’ordre du qualitatif (distinction avancée par Adorno dans la Dialectique négative), car les sociétés occidentales ne peuvent se priver d’une sorte de mythologie (cf. Barthes) pour mettre un peu d’ordre dans leur rapport au monde.
Les industries culturelles portent sur des objets qui sont tout à la fois des objets économiques, des objets sociaux, des objets idéologiques, etc. et des objets esthétiques. D’où l’étude des formes esthétiques de ces objets comme contenu social sédimenté (comme les rêves ou les lapsus chez Freud condensent et déplacent dans le corps des traumatismes psychiques) et non comme étude du beau introuvable à l’échelle des différentes civilisations. Dans le concert interdisciplinaire sur les industries culturelles, c’est ma partition en articulation avec les autres dimensions (sociales, économiques, etc.). Relire La Dimension esthétique de Marcuse et bien sûr la Théorie esthétique d’Adorno.
La forme est du contenu :
Comme dans l’anneau de Moebius : il n’y a plus d’avers ou de revers…
…ou dans le nœud borroméen (réel, imaginaire, symbolique) : si on coupe un anneau, tout se défait.
Il faut dépasser les distinctions de forme et de fond, de contenu et de contenant, de signifiant et de signifié… et cela bouleverse notre approche esthétique (travail de la forme qui sédimente et déplace dans son matériau propre les souffrances individuelles et sociales). Eh ! oui, avec la mort de Dieu, nous ne sommes plus comme des anges au ciel admirant les beautés du paradis… perdu !
Par ailleurs, il faut articuler toute réflexion sur des produits culturels donnés, ce que nous faisons dans la Web-revue.
Art, science, philosophie : la question du temps
Il est question de l’espace-temps avec un saucissonnage qui permet de rassembler passé, présent et futur dans : Le Nu descendant l’escalier de Duchamp (1912)…
…qui s’inspire de la chronophotographie (fin du 19e siècle, imagerie scientifique préludant à l’invention du cinématographe en 1895) :
- Et voilà comment on peut visualiser un espace-temps avec le passé, le présent et le futur d’un individu qui descend un escalier en photographiant ou en peignant tous les « moments » de son mouvement dans l’espace !
- Il y a à la fin du XIXe siècle, dans la culture, une réflexion sur le temps dont s’emparent philosophes, artistes et scientifiques (nous parlons des très grands qui inaugurent une voie, chacun dans sa sphère, faisant œuvre de création « savante ».
- Relire : Le Tour du monde en 80 jours de Jules Verne qui reste d’actualité (1872) ?
Précisons : la question du temps s’est posée dans la culture, la civilisation (Kultur, en allemand, signifie à la fois culture et civilisation : mieux comprendre Kulturindustrie !) à la fin du XIXe siècle avec la révolution industrielle liée au capitalisme. Dans cette culture, le vieux schéma cartésien prévalait : l’espace comme une maison (mais sans murs !) vide, infinie, à remplir. Des paradoxes sont apparus quant à la mesure du temps avec les transports modernes, notamment le train à vapeur et l’uniformisation de l’heure dans les différentes gares d’un même trajet, ce qui n’était pas le cas auparavant dans les différentes villes traversées. Un questionnement que s’est posé Einstein à Zurich quand il travaillait sur les brevets, antichambre de sa recherche. Pourtant, dans la vie de tous les jours, nous vivons souvent encore dans un espace à trois dimensions, avec un temps constant, avec un soleil « qui se lève à l’est et se couche à l’ouest », avec l’homme au centre (cf. la Bible, « Genèse », clef d’une forme d’humanisme étroit, l’homme, à l’image de Dieu, comme mesure de toute chose).
Mais suivant Althusser, la science repose sur un antihumanisme théorique et je reste althussérien sur ce point. Théorie de l’évolution, Freud et l’inconscient, etc. ont décentré la question d’un homme étalon de l’univers qui aurait été créé pour lui. Merdre ! dirait Père Ubu : Dieu est mort !
Ainsi l’espace cartésien se retrouve dans la théorie de la perspective pour représenter un espace à trois dimensions. Chez les Égyptiens de l’Antiquité, le pharaon était représenté plus grand, non parce qu’il était plus grand ou au premier plan d’un espace physique, mais parce qu’il était le personnage le plus important d’un espace social, politique et religieux.
Bref, raisonnons sur la culture, cad notre rapport au monde : les sciences, comme la philosophie ou les arts ont une autonomie dans leurs démarches quand il s’agit de développer dans leur matériau propre un questionnement de départ commun où on ne sait plus très bien qui fait l’œuf, qui fait la poule . C’est un questionnement commun et même une création différenciée, mais réelle qui innerve les grandes révolutions scientifiques, artistiques et philosophique bouleversant notre culture. Pour ma part, je m’interroge plus sur ces coupures épistémologiques diachroniques que synchroniques (la vieille coupure bachelardienne science/idéologie remise en cause, notamment par Derrida), cad sur ces grandes ruptures diachroniques dans l’histoire des sciences, des arts et de la philosophie.
La difficulté : articuler une écologie de la pensée humaniste (par exemple défendre l’homme contre le capitalisme financier tardif), avec cet antihumanisme théorique d’un être humain qui n’est pas mesure de toute chose et dont la Raison est à reconstruire à chaque instant. Le capitalisme ne s’est-il pas servi de Darwin pour justifier le libéralisme comme la loi de la jungle et donc de la raison du plus fort qui est au cœur de l’idéologie de l’universalité ?
Conclusion ?
Comme annoncé en préambule de ces quelques réflexions, il convient de dépasser la notion de crise de la rationalité liée à la crise des Lumières en revenant à la base du livre d’Adorno et Horkheimer sur La Dialectique de la Raison, par une interrogation dialectique des contradictions générées par une Raison qu’il convient de revisiter épistémologiquement et esthétiquement. Et si l’universalisme de la Raison devait être dialectisé par un jeu de contradictions internes liées à des domaines segmentés (par exemple, celui de la Kulturindustrie) ? D’ailleurs, si la Raison engendre parfois des monstres -et pas seulement dans son sommeil – l’universalisme ne doit-il pas intégrer une part d’altérité pour se réinventer ? Voilà donc quelques pistes pour répondre à la déploration passéiste des intellectuels médiatiques qui encombrent par leurs commentaires sur leur vision du malaise dans la civilisation ( de la culture) – les plateaux des chaînes de télévision !
Penser dialectiquement la Raison afin qu’elle entreprenne un travail de réflexion sur son moment de régression. Si la forme esthétique est du contenu social sédimenté, la construction en fragments de Dialectique de la Raison, par une déclinaison de la Raison sur les Lumières, les mythes, la production industrielle de biens culturels et sur éléments de l’antisémitisme, en cristallise l’enjeu par son agencement un programme de relecture de ce progrès qui est devenu destructif écologiquement et socialement alors qu’il devait éradiquer les famines, les guerres dans une utopie qui a fait long feu.
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FREUD, Sigmund, « L’Analyse avec fin et l’analyse sans fin » in Résultats, idées, problèmes, Paris, Presses Universitaires de France, collection « Bibliothèque de psychanalyse » (traduction française J. Altounian, A. Bourguignon, P. Cotet, A. Rauzy), 1995.
HIVER, Marc, Adorno et les industries culturelles — communication, musique et cinéma, Paris, L’Harmattan, collection « Communication et civilisation », 2010.
HUSSERL, La Crise de l’humanité européenne et la philosophie [version numérique gratuite]
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LEVINAS, Emmanuel, Autrement qu’être ou Au-delà de l’essence, Paris, Le livre de poche « Biblio Essais » 2001.
NIETZSCHE, Friedrich, Ainsi parlait Zarathoustra, [version numérique gratuite]
NIETZSCHE, Friedrich, Le Gai Savoir [version numérique gratuite]
Lire les articles de Marc Hiver
HIVER Marc, «De la crise de la rationalité à la dialectique de la Raison – Marc Hiver», Articles [En ligne], Web-revue des industries culturelles et numériques, 2022, mis en ligne le 1er juin 2022. URL : https://industrie-culturelle.fr/industrie-culturelle/crise-ou-dialectique-de-la-raison-marc-hiver/
Philosophe, spécialiste des sciences de l’information et de la communication, d’Adorno et des industries culturelles
Dernier livre : « Adorno et les industries culturelles – communication, musique et cinéma »,
L’Harmattan, collection « communication et civilisation »