« Je ne pourrais croire qu’à un Dieu qui saurait danser. » Nietzsche, « Lire et écrire » in Ainsi parlait Zarathoustra, p. 58.
Au moment où des théories complotistes redoublent en intensité sur la Toile dans le sillage des événements récents, Marc Hiver revient sur la généalogie du concept de la Kulturindustrie chez Adorno et Horkheimer, en tissant des liens entre les chapitres disparates de leur livre classique, Dialectique de la Raison. Nietzche, pour qui la mort du Dieu chrétien serait le marqueur d’une crise de la rationalité, est une référence incontournable pour les deux philosophes francfortiens. Marc Hiver conclut que la crise épistémologique de la rationalité doit être analysée du point de vue de la Raison, pas sous la forme d’une pensée irrationnelle, et a fortiori, pas celle des sophistes qui sévissent actuellement sur la Toile.
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Kulturindustrie, mort de Dieu, crise de la raison
Kulturindustrie, pour en comprendre la généalogie,un petit détour philosophique :
Dieu est mort ! Dieu reste mort ! Et c’est nous qui l’avons tué ! Comment nous consoler, nous les meurtriers des meurtriers ? Ce que le monde a possédé jusqu’à présent de plus sacré et de plus puissant a perdu son sang sous notre couteau. — Qui nous lavera de ce sang ? Avec quelle eau pourrions-nous nous purifier ? Quelles expiations, quels jeux sacrés serons-nous forcés d’inventer ? La grandeur de cet acte n’est-elle pas trop grande pour nous ? Ne sommes-nous pas forcés de devenir nous-mêmes des dieux simplement — ne fût-ce que pour paraître dignes d’eux ? (Nietzsche, Le Gai Savoir [version numérique gratuite], livre troisième, aphorisme 125, « L’insensé », p. 119).
La mort de Dieu repose sur un constat : notre culture peut désormais s’accommoder de la disparition de Dieu. La religion devient une affaire privée, elle ne régit plus la sphère sociale. Mais aucune nostalgie chez Nietzsche qui revisite toute l’histoire de la philosophie occidentale et donc de la Raison au travers du prisme de la mort du Dieu chrétien.
La mort de Dieu, c’est la mort de Jésus Christ expiant sur la croix tous les péchés du monde. Et cette croix est le symbole d’un nihilisme fondateur qui prêche que nous sommes entachés du péché originel. Elle est fondatrice du sujet comme conscience malheureuse, condamnant l’amour de la vie et finalement déterminant une structuration sadomasochiste comme l’a précisé Freud : racheter nos péchés par la souffrance.
Et cette conscience malheureuse se retrouve dans l’histoire de la philosophie occidentale qui repose sur le dualisme : immanence/transcendance, corps/âme, désir/raison. L’arraisonnement de la nature, dont nous pouvons voir les conséquences aujourd’hui en est un exemple. Bref, la Raison est donc en crise d’avoir trop voulu nier le désir au nom d’un nihilisme (contre-emploi du concept) de la part de ceux que Nietzsche appelle les hallucinés des arrières-mondes. (Ainsi parlait Zarathoustra, p. 41).
Je ne saurai dans le cadre de cet article développer toute la philosophie de Nietzsche, mais ce constat, T.W. Adorno et Max Horkheimer le reprennent dans La Dialectique de la raison où apparaît pour la première fois le concept de Kulturindustrie structuré lui aussi autour d’une forme de sadomasochisme.
L’industrie culturelle ne cesse de frustrer ses consommateurs de cela même qu’elle leur a promis. Ce chèque sur le plaisir que sont l’action et la présentation d’un spectacle est prorogé indéfiniment. Le seul moyen de se soustraire à ce qui se passe à l’usine et au bureau est de s’y adapter durant les heures de loisir.
(T.W. Adorno, M. Horkheimer, « La Production industrielle de biens culturelles » p. 146.)
Que ce soit cela qui attire [les autopsies] identifie d’emblée la principale ligne de tension de la série [Les Experts Manhattan] : le raidissement du cordage entre jouissance de la mort d’autrui et discours moral contre le crime.
(David Buxton, Les Séries télévisées : forme, idéologie et mode de production, p. 107).
La Raison et les paradigmes religieux chez T.W. Adorno
Le séisme philosophique de la mort de Dieu a eu une réplique dans la sphère artistique. « L’Essai comme forme » d’Adorno que l’on retrouve dans la composition fragmentée de la Dialectique de la Raison est contemporain du montage cinématographique et du simultanéisme en littérature, ce procédé de narration qui consiste à présenter sans transition des événements simultanés appartenant à des actions parallèles, de Manhattan Transfer de Dos Passos au Sursis de Sartre. Ces auteurs de la « modernité » subirent eux-mêmes l’influence, après le constat nietzschéen de la mort de Dieu, de cet effondrement de la clef de voûte de l’Être dans sa totalité et de sa réplique littéraire, la mort de l’artiste comme « dieu caché », nouveau postulat conceptualisé par Lucien Goldmann à propos de la « modernité ». Orphelin, l’écrivain ne pourrait plus incarner dans les lettres son divin modèle, tel Balzac omniscient dans La Comédie humaine. Retombé sur terre, découvrant l’impossibilité désormais de sonder les cœurs et les reins de ses personnages, il devrait choisir un point de vue d’énonciation humain… ou en croiser plusieurs, mais en les affichant tel un Faulkner dans Le Bruit et la fureur.
La forme, comme toute forme chez Adorno, est à la fois contenu et critique d’un contenu [social] sédimenté. Alors quel contenu [social] sédimenté doit-elle démarquer ? Doit-elle s’émanciper du christianocentrisme de la Raison qui, en sécularisant une certaine forme religieuse et mythologique, aurait occulté la tâche aveugle, le trou noir de son propre conflit intérieur, de ses secrets de famille intellectuelle ? Sous couvert de culturalisation du cultuel, au croisement de l’idéologique, du social et du politique, la Raison aurait-elle « oublié », une fois fortune intellectuelle faite, comme on oublie l’esclavage qui vous a enrichi, la domination de la mythologie systématisante du fort sur celle plus fragmentaire du faible ? À ne pas avoir, sinon « concilié », du moins envisagé les autres paradigmes, à avoir réprimé unilatéralement toute « hérésie » mythologique à l’exception de ses propres croyances totalitaires, croyances sédimentées en une couche symbolique structurant un rapport de domination présent dans les autres sphères de son activité, la Raison, « évitant » d’interroger son universalisme, aurait-elle seulement déplacé les symptômes, ne pouvant empêcher la crise grave de croissance qui la secoue ? Sous toutes ses facettes, et le religieux en est une, la crise de la Raison rappelle donc toujours un horizon idéologique de domination, la raison du plus fort.
En brossant rapidement un premier tableau sur la généalogie du concept de Kulturindustrie, on bute donc régulièrement contre les références aux religions. Celles-ci innervent à l’insu de leur plein gré les paradigmes épistémologiques. C’est pourquoi T.W. Adorno, comme un Althusser dans « Idéologie et appareils idéologiques d’État (notes pour une recherche) [version numérique gratuite] » pense qu’on ne peut faire l’économie de les repérer. Qu’on en juge déjà par la conclusion de « L’Essai comme forme », p. 29 : « C’est pourquoi la loi formelle la plus profonde de l’essai est l’hérésie. On voit ainsi apparaître dans la chose, dans la désobéissance aux règles orthodoxes de la pensée ce qu’elles ont en secret pour finalité objective de tenir caché aux regards ».
Ce qui ne pourrait être qu’un jeu métaphorique se décline vraiment religieusement dans le texte « Parataxe ». Passons sur un « Heidegger s’accommode jésuitiquement de la position de Hölderlin » (p. 320) pour rappeler chez Hegel « le christianisme comme époque éphémère » p. 322), et que « Hölderlin a cru aux idéaux qu’on lui enseignait, en protestant respectueux de l’autorité il les a intériorisés et en a fait des maximes » (p. 335). Il faudrait s’attarder sur « la symbiose des éléments grecs et chrétiens dans la poésie tardive de Hölderlin est placée sous ce signe ; si Hegel sécularisait le christianisme en en faisant une idée, Hölderlin le réintroduit dans la religion sacrificielle mythique » (p. 346).
Cette idée de sécularisation présente notamment dans le couple cultuel/culturel, et surtout dans le caractère auratique de l’art par opposition aux produits culturels, se retrouvera au cœur de la parataxe adornienne. En tout cas des formules comme « c’est ce que représente le Christ chez Hölderlin » (p. 247), ou « cet hymne ajoute aux motifs mystiques ce motif central : le motif messianique, la parousie… » (p. 249) ne renvoient pas seulement au poète Hölderlin. La parataxe hölderlinienne, la lecture et l’écriture de Hölderlin servent de repères à la parataxe adornienne. J’y reviendrai plus loin à propos de La Dialectique de la raison.
Citations : Adorno, « Parataxe ».
Relire Kafka : les religions spontanées des savants
On ne peut séparer la question critique sans un détour par les impensés religieux. Par exemple, face aux interprétations existentialistes, on comprend qu’on peut relire Kafka d’une manière moins culturellement « catholique », pas seulement comme un de ceux par qui le scandale de la perte de sens arriverait après la mort de Dieu. La mort de Dieu, oui, mais de quel dieu parle-t-on ? Nietzsche visait le dieu du christianisme. Hegel, moins déicide que Nietzsche, « sécularisait » philosophiquement le christianisme. Et cette mort de Dieu est celle d’un dieu présent, un dieu quasiment administré comme on peut le lire dans la Somme théologique de Saint Thomas d’Aquin [version numérique gratuite]. J’ajouterai un dieu sexué dans son incarnation, et cela ne revient pas au même philosophiquement…
Des éléments religieux survivent dans un culturel qui croyait s’être émancipé du cultuel. Aussi se poser la question de la sécularisation ou de la mort de Dieu pour d’autres traditions n’est pas sans intérêt, par exemple, pour critiquer la lecture existentialiste — à l’athéisme orienté — des œuvres de Kafka. Dans Prismes, Adorno, dès la première page de ses « Réflexions sur Kafka », indique :
De ce qui a été écrit sur lui, peu de choses comptent ; pour le reste, presque tout relève de l’existentialisme. On intègre Kafka à un courant de pensée établi, au lieu d’insister sur ce qui rend cette intégration difficile et pour cette raison même réclame l’interprétation. (p. 214)
Si « le catholicisme et l’Islam se définissent tous deux par référence à un concept, le premier, celui d’universalité, le second, de soumission à Dieu […] Le mot judaïsme dérive d’une racine hébraïque qui signifie rendre grâce à Dieu, et sert à désigner un pays, la Judée, ainsi que ses habitants, les descendants de Juda, les juifs ». Une tradition qui repose donc non sur un concept, mais sur une référence concrète. On peut en effet envisager Kafka comme celui qui rappellerait dans la sphère littéraire et au travers de la tradition hébraïque qu’on ne peut prononcer le nom de « Dieu », sinon par une périphrase : « Dans la Bible hébraïque, Dieu est désigné sous les trois noms de Él — qui peut prendre les formes de Eloha, Elohîm —, d’Adonaï et de IHVH, abrégé parfois en Yah ou yahou. […] IHVH serait, d’après Ex 3,13-15, le nom propre du Dieu d’Israël. Il est impossible de savoir comment ce nom était prononcé à l’époque biblique. Depuis longtemps, il a été considéré comme ineffable et a été remplacé, dans la lecture publique, par celui d’Adonaï. À une époque récente, on a risqué de le lire Yahvé ou Yahweh. Cette lecture s’est rapidement répandue sans être solidement fondée. Le nom imprononçable garde aussi le secret de sa signification : “Celui qui est… était, sera” ou “Celui qui fait être” ? » (« Les noms divins dans La Bible », La Bible, traduite par André Chouraqui, p. 2415).
Pour mémoire, Allah a 99 noms dans la tradition musulmane. (Le Coran [version numérique gratuite en français] Sourate 17 « Al Isra » (Le voyage nocturne), verset 110)
Pour laïciser le propos, on dira que, dans ce paradigme mythologique, on ne peut tendre vers l’Être que par l’exégèse des textes et l’étude systématique de la loi issue des Écritures : le Talmud et la Kabbale, que par une série de circonvolutions autour de l’objet visé sans jamais espérer l’atteindre : « Le principe de la littéralité, sans doute une réminiscence de l’exégèse de la Thora dans la tradition juive, peut s’appuyer sur certains textes de Kafka » (« Réflexions sur Kafka », p. 217).
Sécularisant lui-même cette tradition juive, Adorno n’écrit-il pas dans « L’Essai comme forme » : « L’essayiste rejette ses propres espoirs orgueilleux, qui, maintes fois, croient avoir approché l’ultime : il ne peut offrir que des commentaires des poèmes d’autrui et, dans le meilleur des cas, de ses propres idées » (p. 13).
Bien sûr, il ne faudrait pas sombrer dans un déterminisme religieux, fût-il sécularisé ou culturel. La dimension politique n’est jamais absente du contenu de vérité induit par la forme, mais ne peut être réduite à un message.
La question religieuse en cache donc une autre, plus épistémologique. L’arpenteur, dans Le Château, n’arrivera jamais au bout de son périple, non pas parce qu’il n’existe pas ce bout — si le château n’était qu’une métaphore existentialiste —, mais parce que la vérité, on ne pourra jamais toute la dire, contrairement à ce que prévoyait un peu naïvement la philosophie des lumières. Et ce paradigme est lourd de conséquences esthétiques et épistémologiques. On saisit mieux pourquoi Adorno revendique le caractère énigmatique de l’œuvre d’art, tout en disqualifiant farouchement les catégories de l’absurde et du non-sens pour comprendre Beckett ou Kafka.
Ainsi, Adorno commente La Métamorphose en montrant qu’il ne s’agit pas d’une expérience existentialiste du néant ou de l’absurde, mais d’une véritable expérimentation d’un changement de point de vue de l’homme par rapport à la totalité, un changement d’échelle en quelque sorte, ayant une réelle portée heuristique :
« Que devient un homme qui est une punaise de la taille d’un homme ? Or, telle serait la taille des adultes aux yeux d’un enfant, telle serait leur déformation, jambes gigantesques, écrasantes, et têtes lointaines, minuscules, si le regard épouvanté de l’enfant était capté de son point de vue ; une caméra oblique pourrait obtenir cette image » (« Réflexions sur Kafka », p. 224-225).
On comprend aussi les réserves d’Adorno sur les dérives du surréalisme. Freud, en parlant de « L’Analyse avec fin et l’analyse sans fin » p. 231, n’en fait jamais une pierre d’achoppement de la psychanalyse, mais un horizon épistémologique. La crise épistémologique de la rationalité doit être analysée du point de vue de la raison et pas sous la forme d’une pensée irrationnelle qui sévit trop souvent chez les gurus autoproclamés du Web.
Ce changement de paradigme religieux ou plus précisément ce changement de paradigme religieux sécularisé pour Adorno renvoie au changement de paradigme philosophique trop longtemps inféodé à ce qu’on pourrait appeler un « christianocentrisme ». La parataxe adornienne, elle, sans se réduire à un déterminisme culturel religieux, relève entre autres, métaphysiquement — si on donne à métaphysique son sens de présupposés implicites dans l’idéologie, explicités par la philosophie — de cette Dialectique négative qui constitue le cœur de son dispositif critique.
Reprise critique : la dialectique négative
La formulation de Dialectique négative pèche contre la tradition. La pensée dialectique veut, dès Platon, que par le moyen de la négation se produise un positif ; plus tard la figure d’une négation de la négation désigna cela de façon frappante. Ce livre voudrait délivrer la dialectique d’une telle essence affirmative, sans rien perdre en déterminité. Le déploiement de son titre paradoxal est l’une de ses intentions. (Dialectique négative, p. 9)
Une contribution philosophique aussi énigmatique et pointue peut-elle aider les recherches actuelles sur les industries culturelles ? Le détour par l’abstraction, fût-elle « matérialiste », éclairera-t-il ce « terrain » où les sciences humaines ont déjà pris leurs quartiers de recherche ?
Il faut recréer les liens entre les fragments (terme revendiqué par les auteurs) de La Dialectique de la raison, ce livre constellation autour de la crise de la rationalité, d’interroger l’intérêt d’une sorte de navigation hypermédia chez un des auteurs, T.W. Adorno, qui, comble du révisionnisme théorique chez ceux qui le taxent aujourd’hui de rétrograde, a toujours défendu une vraie modernité, même si c’est dans le cadre d’une critique de la Kulturindustrie.
Ce paradoxe qui n’en est pas un, des chercheurs le pointent pour réduire une pensée qui leur échappe en une déploration ; ou par peur aussi d’ouvrir la boîte de pandore des mythologies en activité.
En prenant comme point de départ : « La Production industrielle de biens culturels », par un jeu d’allers et retours autour de ce texte, en tissant des liens avec un autre fragment de La Dialectique de la raison : « Le concept d’Aufklärung », alors, peut-être aurons-nous la chance de nous tromper de route, en croisant un peu trop au large d’une problématique que nous croyions bien connaître. Loin des discours systématiques d’une Raison qui commence seulement son aggiornamento, et plus loin encore des synthèses irrationnelles des sophistes qui s’imposent sur la Toile et surfent sur cette crise, si nous vérifions cette hypothèse suivant laquelle toute tentative totalitaire d’une pensée scientiste génère en elle sa profonde altérité ? En d’autres termes : si cette altérité drossait aussi l’approche critique que l’on voudrait trop préserver des dérapages de l’abstraction, au nom du terrain, contre cette dialectique négative aventureuse, au sulfureux parfum de métaphysique ?
BIBLIOGRAPHIE
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ADORNO, T. W., « Réflexions sur Kafka » in Prismes, Paris, Payot (traduction française Geneviève et Rainer Rochlitz), 1986.
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HIVER Marc, « Adorno #2 : la forme esthétique comme contenu [social] sédimenté – Marc HIVER », Articles [En ligne], Web-revue des industries culturelles et numériques, 2013, mis en ligne le 1er octobre 2013. URL : https://industrie-culturelle.fr/industrie-culturelle/adorno-2-forme-esthetique-contenu-social-sedimente-marc-hiver/
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LE CORAN [version numérique gratuite en français]
NIETZSCHE, Friedrich, Ainsi parlait Zarathoustra, [version numérique gratuite]
NIETZSCHE, Friedrich, Le Gai Savoir [version numérique gratuite]
SARTRE, Jean-Paul, Les Chemins de la liberté, II : Le sursis, Paris, Gallimard, 1945.
Lire d’autres articles de Marc Hiver
HIVER Marc, « Kulturindustrie et crise de la rationalité – Marc HIVER », Articles [En ligne], Web-revue des industries culturelles et numériques, 2015, mis en ligne le 1er février 2015. URL : https://industrie-culturelle.fr/industrie-culturelle/kulturindustrie-rationalite_marc-hiver/
Philosophe, spécialiste des sciences de l’information et de la communication, d’Adorno et des industries culturelles
Dernier livre : « Adorno et les industries culturelles – communication, musique et cinéma »,
L’Harmattan, collection « communication et civilisation »