L’original de cet article a été publié dans la revue en ligne Bloodknife, le 14 février 2021. Il s’inscrit dans la tradition américaine de l’essai journalistique, qui a ses propres caractéristiques, bien éloignées de la prose universitaire : impressionniste, anecdotique, parfois excessive, mais surtout intuitive et provocatrice. La traduction conserve, autant que faire se peut, le ton et le niveau de langue de l’original (David Buxton).
Quand Paul Verhoeven réalisa Starship Troopers en 1997, savait-il qu’il était en train de prédire le futur : la guerre sans fin dans le désert, la propagande militaire omniprésente et enjouée, criant à la victoire alors que les cadavres s’empilent ?
Mais dans la scène qui eut peut-être le plus grand impact sur les jeunes à l’époque – et qui anticipe mieux le cinéma actuel -, ne figure ni d’arachnides, ni de fusils. Je parle de la scène des douches, où les jeunes soldats et soldates s’amusent dans un rituel collectif. À la surface, c’est un moment idyllique : l’harmonie raciale, l’égalité sexuelle, un but commun – et des fesses et des seins pimpants et fermes.
Et puis les personnages ouvrent la bouche. Le sujet de conversation ? Le service militaire, bien entendu. Une personne a rejoint l’armée pour faire carrière dans la politique. Une autre dans l’espoir de recevoir son permis de reproduction. Une autre encore parle de son désir ardent de tuer l’ennemi. Personne ne regarde le corps de l’autre. Personne ne flirte. Une pièce pleine de beaux corps nus, tous excités par l’idée de faire la guerre.
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Au début des années 2000, il y eut un moment bref où les actrices prétendaient que leur maigreur était naturelle, presque accidentelle. Des célébrités amincies avouaient avoir une faiblesse pour les burgers et les frites ; des mannequins mangeaient des pâtes lors des interviews ; des actrices plaisantaient sur leur absence d’exercice physique, et de leur haine de celle-ci. C’était de la foutaise ; personne n’atteint une maigreur pareille sans limiter la consommation des calories. On le savait à l’époque et on le sait aujourd’hui, sauf qu’on ne fait plus semblant.
Les cycles promotionnels pour blockbusters contiennent désormais des descriptions détaillées de leurs régimes de maintien physique. On regarde des acteurs faire des sauts de grenouille et brandir des cordelettes en la présence d’entraîneurs personnels surpayés. On parle un peu des régimes, mais pas trop. On ne parle pas de stéroïdes et d’autres suppléments hormonaux, même si les selfies d’acteurs subitement enflés postés sur Instagram suggèrent des corps façonnés avec l’aide des substances chimiques.
Les acteurs sont meilleurs sur le plan physique que jamais : secs, musculaires, magnifiquement coiffés, des pommettes hautes, des améliorations chirurgicales impeccables, la peau sans défaut, le tout emballé dans des costumes moulants avec une scène obligatoire sans chemise qui leur donne l’occasion d’exhiber leurs abdos en tablettes de chocolat.
Il ne s’agit pas seulement de rôles principaux, les personnages secondaires sont également concernés ; les méchants aussi (souvent monstrueusement maquillés) sont dotés d’un physique avantageux. Même les figurants sont attirants, ou du moins acceptables. Personne n’est moche, personne n’est gros. Tout le monde est beau. Et pourtant, personne ne s’excite (1), même lors des ébats sexuels. Personne n’est attiré par autrui. Personne n’éprouve de faim pour l’autre.
En revoyant un film des années 1980 ou 1990, les générations X (1960) et millénaire (1980) sont souvent surprises par des contenus explicites oubliés depuis longtemps : la conception du futur John Connor dans Terminator, les seins nus de Jamie Lee Curtis dans Trading Places, la fellation spectrale dans Ghostbusters, séquences qui n’ont choqué personne à l’époque. Bien sûr, on s’attend à des scènes de sexe dans un film. N’est-ce pas toujours le cas ?
Plus maintenant, du moins dans les blockbusters. On nous dit que Tony Stark et Pepper Potts forment un couple, mais il n’y a pas une once de chimie sexuelle entre eux (Spiderman). Wonder Woman et Steve Trevor (Wonder Woman 1984) manquent totalement d’appétit sexuel pour nous convaincre qu’ils iraient jusqu’à faire revenir à la vie ce dernier et réaliser ainsi une liaison amoureuse. Défiant la mythologie scandinave, Thor (joué par Chris Hemsworth) sourit à Natalie Portman comme un chiot stupide sans jamais s’aventurer à la cliver avec son marteau imposant, pour ainsi dire. La concurrence ne fait pas mieux. Même si certains le taxent d’être une icône pour les célibataires involontaires (incels), c’est le Joker (Heath Ledger) et non le Batman chaste et frigide joué par Christian Bale qui transpire de l’énergie sexuelle dans la trilogie Dark Knight. Et parlant de l’œuvre inexplicablement asexuée de Christopher Nolan, n’est-ce pas bizarre que dans Inception, on entre dans les tréfonds de l’inconscient d’un homme riche pour trouver non pas un cauchemar œdipien dépravé, mais … une patrouille de ski ?
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Je ne dis pas que le vieux Hollywood était un havre de positivité corporelle. Après le départ de la vamp voluptueuse Theda Bara, les actrices (et les acteurs) se sont beaucoup dépensées pour maintenir une certaine allure. Rita Hayworth (née Margarita Carmen Cansino) a dû se livrer à un relooking qui gommait son côté ethnique pour décrocher ses premiers rôles. Les starlettes des années 1920 limitaient leur consommation de fluides à deux verres par jour pour éviter un gain de poids en eau. Jane Fonda a souffert d’une boulimie sévère au sommet de son statut de sex symbol, Marlon Brando aussi.
Mais les vieux films représentaient des corps et des visages reconnaissables – des corps façonnés par l’expérience, sans l’aide d’une équipe d’entraîneurs, de diététiciens, de chefs personnels et de chimistes.
Dans les films des années 1980 et 1990, les acteurs principaux étaient certes beaux, mais encore humains. Snake Plissken (joué par Kurt Russell) est beau gosse (New York 1997), mais dans les scènes sans chemise, ses abdos ne sont pas prononcés. Bruce Willis est un vrai sex symbol dans les années 1990, mais il est plus musclé maintenant qu’à l’époque. Et quand Isabella Rossellini se déshabille dans Blue Velvet (1986), sa peau est pâle, et son corps, un peu flasque ; elle a l’air vulnérable et réelle.
Et pourtant, ces personnages baisent. Dorothy Vallens (Isabella Rossellini) et Jeffrey Beaumont (Kyle MaLachlan) baisent (Blue Velvet). Batman (Michael Keaton) et Catwoman (Michelle Pfeiffer) baisent. Kyle Reese (Michael Biehn) et Sarah Connor (Linda Hamilton) baisent (Terminator). Snake Plissken ne baise pas à l’écran, mais son corps exsude de l’énergie sexuelle débordante. Et je défie quiconque de me citer un film commercial avec une scène gay aussi érotique que le solo de saxophone dans The Lost Boys (2).
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Vue aujourd’hui, la scène la plus frappante dans Poltergeist (1982) n’est pas celle avec le clown maléfique ou l’arbre monstrueux, mais un moment d’affection détendu entre les parents. Le père (Craig T. Nelson), chauve et un peu bedonnant, raconte des blagues et se pavane devant sa femme habillée en chemise de nuit informe, qui fume un joint et qui jacte des âneries. Finalement, le mari plonge avec entrain dans le lit. Point de glamour dans cette scène, mais la relation entre eux semble vécue, sémillante, réelle.
La maison a l’air réelle aussi. Le sol est jonché de jouets et de magazines. Des boîtes en carton attendent d’être déballées. Des tableaux sont posés par terre contre le mur. Dans la cuisine, la pagaille règne. Les repas sont bruyants, peu soignés, comme on pourrait s’attendre avec trois enfants. On construit une piscine dans le jardin de derrière, non pour les apparences, mais pour nager, plonger et pour organiser de petites fêtes. À l’époque, ce genre de maison représentait l’affluence à l’américaine, ce à quoi on aspirait.
Faites la comparaison avec des maisons dans les films actuels : des espaces caverneux, massifs et stériles, aux décors minimalistes. Les cuisines sont de taille industrielle, sans tache, mais aussi sans victuailles. Point d’excès, point de désordre.
Dans son blog « McMansion Hell », Kate Wagner explique pourquoi ces béhémoths de 5000m2 sont si affreux, si détestés. D’après elle, les McMansions ne sont pas construites pour être habitées, mais pour être des investissements à court terme : « L’intérieur d’une McMansion est dessiné pour empiler le maximum de « traits spéciaux » à moindre coût. Ces traits n’existent que pour augmenter la valeur de revente, non pour augmenter le plaisir de l’habitant. Aucune pensée n’est consacrée au travail nécessaire pour nettoyer et pour maintenir ces espaces. La grande chambre inclut des mosaïques en pierre complexes qui exigeraient une brosse à dents pour être nettoyées ; les plafonds en style cathédrale dans le salon font accroître les dépenses en chauffage et en climatisation de manière exorbitante ; le lustre dans l’entrée est monté si haut que personne ne pourrait remplacer les ampoules, même avec une échelle (3). »
Nos corps subissent le même sort. Un corps n’est plus un système holistique. Ce n’est plus le véhicule par lequel nous ressentons de la joie et du plaisir pendant notre bref séjour dans le monde des vivants. Ce n’est plus une maison pour y habiter, pour y être heureux. Lui aussi est une collection de traits : abdos en tablettes de chocolat, écart entre les cuisses, « gouttières » iliaques. Et ces traits existent non pour rendre la vie plus confortable, mais pour augmenter la valeur de notre capital. Le corps est un investissement, qu’il faut optimiser pour apporter … quoi au juste ? Un vague sens de vie meilleure ? Une vie sans pain est-elle meilleure qu’une vie avec ? Quand nous étions enfants, rêvions-nous de compter chaque calorie et chaque pas de marche ?
Il y a une génération ou deux, il était normal pour les adultes de pratiquer un sport, non pour s’améliorer, mais pour s’amuser. On dansait pour le plaisir, on se fréquentait entre amis pour une partie de tennis, les enfants jouaient au baseball de rue faute de mieux. L’exercice dans une salle de gym avait une finalité sociale et non morale ; on le faisait pour être attirant aux autres. Quelle que soit la rationalisation derrière, le but ultime était le plaisir.
Ce n’est pas le cas aujourd’hui. Maintenant, nous sommes des îlots d’autonomie émotionnelle ; il est considéré gênant et dépendant de vouloir être touché. Nous voulons désespérément atteindre la norme physique fixée par un Autre invisible quelque part dans un bureau d’assurances.
Les publicités pour les salles de gym se focalisent sur l’amélioration de soi en splendide isolement : soyez la meilleure version de vous-même ; refaites-vous comme neuf. On ne prend plus de l’exercice, on s’entraîne : ce, dans des programmes comme « Booty Bootcamp » (littéralement : camp d’entraînement militaire pour raffermir les fesses), comme s’il faudrait se préparer pour la Grande Guerre des fesses. Aucune perspective d’intimité. Comme les héros dans l’univers cinématique Marvel, comme Rico et Dizzy et les autres soldats dans Starship Troopers, on ne s’excite que pour l’annihilation à venir.
Un effet secondaire moins discuté de la restriction calorique extrême est la perte de la libido. Les culturistes subissent celle-ci quand ils s’imposent des régimes-chocs afin que les muscles soient saillants pour les concours. Bien qu’ils dégagent un air de virilité, ils ne pensent pas aux femmes, mais aux cheeseburgers. Beaucoup de malades souffrant de désordres alimentaires perdent tout désir sexuel ; certaines femmes n’ont plus de règles.
Quand le corps reçoit moins de calories, il doit donner la priorité aux fonctions de vie essentielles. Le désir sexuel n’est pas strictement nécessaire pour la survie immédiate, pas plus que la capacité à la pensée abstraite. Le corps qui se nourrit moins, mais qui se dépense plus croit qu’il subit la famine ; ce n’est pas le moment idéal pour se reproduire.
Existe-t-il quelque chose de plus cruellement puritain que d’enchâsser un idéal qui empêche le plaisir sexuel ?
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Quand la nation se sent menacée, elle se muscle. Les Allemands et les Norvégiens devinrent obsédés avec l’amélioration de soi par l’exercice physique vers la fin de l’ère napoléonienne (4). Les Britanniques s’adonnèrent à la culture physique vers la fin du 19e siècle, alors que l’empire commençait à décliner. Et le yoga, sous sa forme actuelle d’amélioration de soi à travers la méditation, est issu du mouvement d’indépendance indien des années 1920 et 1930 (5).
L’impulsion derrière ces mouvements n’est pas la forme physique pour le plaisir, pour les joies de la force et de la beauté physique. Elle est compétitive. C’est une question de devenir assez fort pour combattre l’ennemi, qui que ce soit.
Les États-Unis, bien entendu, ne sont pas à l’abri. Le test présidentiel de forme physique a été lancé au milieu du 20e siècle, après que des études ont démontré que les enfants américains étaient en retard par rapport aux enfants européens dans certains tests de souplesse et de gymnastique. La paranoïa associée à la Guerre froide n’a fait que renforcer cette anxiété, surtout au début des années 1980 (6). Et si nos enfants étaient trop gros pour vaincre le communisme ? Cette obsession était parfaitement synchrone avec le narcissisme yuppie, et a donné naissance à la mode aérobique.
Après la chute du mur de Berlin, les élasthannes et les bandeaux sont devenus comiquement ringards. Bien que les Américains soient toujours obsédés par la forme, ce n’est plus pour améliorer sa force. Deux facteurs à l’aube du nouveau millénium ont fait revivre la culture physique.
Le premier intervient en 1998, quand la norme IMC (indice de masse corporelle) s’est déplacée de quelques points. Avant, il fallait un indice de 27 (pour les femmes) et de 28 (pour les hommes) pour être classé en surpoids, mais la nouvelle norme a baissé cet indice à 25. Du jour au lendemain, 29 millions d’Américains sont devenus obèses sans gagner un kilo. Selon les nouveaux critères, les médecins pouvaient prescrire des médicaments ou de la chirurgie pour la perte du poids.
Une panique nationale s’est déclarée ; les unes des journaux vociféraient contre une épidémie d’obèses dont les corps constituaient autant de bombes à retardement. Des images d’archives de personnes grosses traînassant sur la voie publique, filmées sans tête pour protéger leurs identités et pour mieux les déshumaniser, remplissaient les journaux télévisés, alors que des présentateurs filiformes déblatéraient sur les horreurs de cette nouvelle épidémie. Curieusement, très peu des reportages sur le sujet ont pris la peine de mentionner le changement dans les normes IMC.
Le second facteur était, bien sûr, le « 9/11 ». L’attaque contre les Tours jumelles et le Pentagone a déclenché une nouvelle Guerre contre la Terreur ; l’Amérique devait se mettre en forme pour la gagner. La culture hypermilitariste qui l’accompagnait a débordé sur la panique à propos de l’obésité, produisant de terrifiants bébés musclés. Des cours d’éducation physique dans les écoles publiques ont intégré des journées d’entraînement militaire avec lancement de similigrenades à la clé. George W. Bush a ajouté un Adult Fitness Challenge à son programme présidentiel de forme physique (7). À la télévision américaine et britannique, une nouvelle vague de documentaires et de reality shows a surgi, pour engueuler les téléspectateurs d’être trop gros pour vaincre Al Qaeda : Honey, We’re Killing the Kids ; Supersize Me ; You Are What You Eat (où une harpie osseuse et stridente tance des gens en surpoids dont l’aspect des matières fécales ne correspond pas à ses normes exigeantes) ; The Biggest Loser (où des coaches maigres braillent contre des participants gros en imitant un instructeur militaire stéréotypé).
« You Are What You Eat » (2004-07, channel 4, Royaume Uni), avec Gillian McKeith (« The Awful Poo Lady »). Âmes sensibles s’abstenir.
Les muscles – géants, pulsés, gavés de stéroïdes – étaient de retour à l’écran. Mais la nouvelle ère musculaire n’a pas la dimension érotique du cinéma d’action des années 1980. Arnold Schwarzenegger dévoile ses fessiers dans Terminator, Sylvester Stallone se déshabille dans First Blood et dans Tango & Cash, et dans Bloodsport, Jean-Claude Van Damme révèle plus de son corps que ne le fait sa partenaire romantique.
Pour la plupart, les beaux gosses du cinéma actuel ne se mettent jamais à poil. L’univers cinématique Marvel s’adresse à des ados, comme il se doit pour des produits Disney. Même dans l’univers DC, la sexualité est largement absente. Si les fans des films de superhéros demandent une chose, c’est davantage de violence, pas de sexe. Ils ont paniqué à la vue du pénis bleu lumineux du Dr Manhattan (Watchmen), et ils n’ont toujours pas pardonné à Joël Schumacher d’avoir placé des tétons sur le costume de Batman.
Les stars d’aujourd’hui sont des figures d’action, pas des héros. Leurs corps parfaits n’existent que pour infliger de la violence à autrui. Prendre du plaisir, c’est être mou, trahir l’équipe, et donner à l’ennemi une chance de gagner (comme Thor dans Endgame, où il a pris du poids).
Cette tendance cinématographique reflète la culture qui l’entoure. Même avant la pandémie, les Milléniaux (nés après 1980) et les Zoomers (nés après 2000) étaient moins actifs sexuellement que la génération d’avant. Peut-être sommes-nous trop anxieux de l’Apocalypse ; peut-être sommes-nous trop fauchés pour sortir ; peut-être le fait de vivre avec des colocataires ou des parents nous gêne-t-il pour rentrer avec un(e) partenaire ; peut-être ne savons-nous pas comment traiter la sexualité en dehors d’une culture de viol ; peut-être le message que nos corps constituent une menace pour la nation refroidit-il notre enthousiasme pour le plaisir physique.
Les désordres alimentaires augmentent de façon constante (8). Les corps se préparent toujours pour combattre l’Ennemi ; puisque nous sommes en guerre avec un concept abstrait, celui-ci est invisible et éthéré. Pour le vaincre, nos corps doivent perdre leur solidité aussi.
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Mais il y a de l’espoir. Robert Pattinson joue le prochain Batman dans un film qui devrait sortir en 2022. Il s’est vanté de son refus de se muscler pour le rôle, malgré les protestations des fans. Dans une interview de 2019, il dit : « Dans tous mes derniers films, j’ai une scène de masturbation. Je l’ai fait dans High Life. Je l’ai fait dans Damsel. Et The Devil All the Time. Je m’en suis rendu compte quand je l’ai fait pour la quatrième fois [dans The Lighthouse] (9). »
C’est peut-être le héros dont nous avons besoin.
R. S. Benedict est écrivaine de fiction spéculative dans une optique transgressive et queer. Ses nouvelles ont paru dans The New Haven Review et The Magazine of Fantasy and Science Fiction. Elle anime un podcast, Rite Gud. Elle a une maîtrise en linguistique, et a enseigné l’anglais en Chine pendant trois années. Elle vit actuellement à New York.
Notes
1. https://www.cheatsheet.com/entertainment/marvel-movies-this-esteemed-director-says-theyre-not-sexy-enough.html/
2. https://io9.gizmodo.com/the-true-story-of-the-lost-boys-sax-man-1842774832
3. https://mcmansionhell.com/post/150597521816/mcmansions-101-revisited-aesthetics-aside-why
4. https://www.movementhealth.com.au/news/physical-culture-movement/
5. https://www.bbc.co.uk/blogs/adamcurtis/entries/2989a78a-ee94-385e-808f-c9c7c38d1cb7
6. https://podcasts.apple.com/us/podcast/bonus-the-presidents-physical-fitness-test/id1380008439?i=1000495675212
7. https://www.wellandgood.com/10-things-you-never-knew-about-the-presidents-physical-fitness-challenge/:~:text=In%201966,%20the%20Presidential%20Physical,600-yard%20walk/run
8. https://academic.oup.com/ajcn/article/109/5/1402/5480601
9. https://variety.com/2019/film/features/robert-pattinson-batman-the-lighthouse-1203319866/
BENEDICT R.S. , «Les films de superhéros : personne ne s’excite – R. S. BENEDICT », Articles [En ligne], Web-revue des industries culturelles et numériques, 2021, mis en ligne le 1er avril 2021. URL : https://industrie-culturelle.fr/industrie-culturelle/films-superheros-personne-sexcite-r-s-benedict/