« Éléments de l’antisémitisme » est ici une double référence : d’abord, au titre d’un des essais de La Dialectique de la raison de T.W. Adorno et Max Horkheimer ; ensuite, aux éléments d’antisémitisme indéniables chez le jeune Karl Marx âgé de 25 ans qui vient d’être promu docteur en Philosophie. Karl Marx « rédige un article qui paraît en février 1844 dans l’unique numéro d’une revue qu’il avait tout juste contribué à fonder à Paris, Deutsch-Französische Jahrbücher. Son titre? « À propos de la question juive» – et non «La question juive », comme on s’est accoutumé à l’indiquer en France » ( Lionel Richard, Karl Marx, Juif antisémite ?, Le Monde diplomatique, septembre 2005).
Prolongeant une thèse de mon livre Adorno et les industries culturelles, et certains de mes articles dans la présente revue, je propose de faire se répondre – sans anachronisme abusif – Marx d’un côté et Adorno et Horkheimer de l’autre. Adorno et Hokheimer qui pensaient que l’antisémitisme est, entre autres, un volet de la crise de la rationalité avec comme point culminant la rationalisation des camps de la mort lors de la deuxième guerre mondiale au milieu du XXe siècle. Et Marx qui suggérait au milieu du XIXe siècle de fondre le judaïsme dans une religion d’État pour faciliter l’éradication révolutionnaire de l’opium du peuple. Mais ici le focus théorique porte – Web-revue des industries culturelles et numériques oblige – sur l’apport, contesté par Marx, du judaïsme à la Kultur (culture et civilisation en allemand).
Contenu
L’impensé religieux et culturel chez Karl Marx
L’émancipation sociale du Juif, c’est l’émancipation de la société du judaïsme, écrit Marx en conclusion de « À propos de la question juive ».
Il ne s’agit pas dans cet article de rouvrir une polémique sur le caractère potentiellement antisémite de la pensée de Karl Marx, ce « Juif, antisémite ? » Car, pour Karl Marx, la religion, c’est l’opium du peuple. Toute religion en prendrait donc pour son grade dans la perspective d’une révolution qui libérerait ce peuple de l’aliénation des deux pouvoirs profane et sacré. Mais ce que l’auteur du Capital reproche aux Juifs, lui le digne successeurs des Lumières, c’est un crime de lèse-universalité, une atteinte à la base même de l’Aukklärung. Par la revendication de leur particularisme, les Juifs retarderaient l’avènement d’une religion d’état chrétienne qu’il serait plus facile de décapiter dans son monopole, comme ce fut le cas pour l’aristocratie française.
Et dans le cadre de cet article, nous interrogeons l’impensé de Marx sur ce qu’a pu apporter la religion juive à la création collective de l’esprit dans une culture universaliste. Voilà la question posée par le texte de Marx. Et voici la réponse que lui apportent Adorno et Horkheimer en rouvrant la boite de pandore des paradigmes religieux et pour nous, ici et maintenant, dans un contexte laïc. Car, pensent les deux piliers de l’École de Francfort, à vouloir faire table rase du passé, suivant la formule de l’hymne de la révolution : L’Internationale, à ne penser la religion que comme une simple drogue idéologique, on risque de refouler, à côté de la raison du plus fort (le christianisme, paradigme de l’universalité), la raison des plus faibles (le judaïsme en tant que fait social imposant de repenser la dialectique de l’universalité et de l’altérité). Marx nie l’apport de cette raison du plus faible au bien commun de la pensée dans À propos de la question juive. Il caricature le Juif, en réduisant tous les Juifs à l’état de banquier, les banquiers à celui d’usurier dans ce rapport hypocrite à l’argent – sale, forcément sale -, avec comme repoussoir le nom de Rothschild dans un impensé in fine bien « catholique ».
Dans ses différentes contributions, La Web-revue des industries culturelles et numériques ne prétend pas embrasser l’intégralité du corpus traité par l’École de Francfort, mais la partie concernant la Kulturindustrie. Pour préciser le propos, rappelons que cet essai sur l’industrie culturelle s’intègre à un ensemble d’essais articulés dans La Dialectique de la Raison où les auteurs, Adorno et Horkheimer, encerclent justement de façon parataxique un questionnement autour de la Raison, et même plus précisément sur l’Aufkärung, la Philosophie des Lumières qui en constituaient le cadre historique. Or, dans cet ouvrage, à côté de l’essai Kulturindustrie, traduit en français par La Production industrielle de biens culturels, et l’essai : Le Concept d’Aufklärung figure l’essai : Éléments de l’antisémistisme. Épistémologiquement, il y a donc pour leurs auteurs, un substrat commun à ces trois textes.
Dans l’introduction à La Dialectique de la raison, Adorno et Horkheimer présentent les différents essais qui la composent. Pour ce qui concerne « les Éléments de l’antisémitisme », ils annoncent le rapport entre la crise de la rationalité et l’antisémitisme qu’il conviendra de traiter par un retour de la dialectique des différents niveaux de rationalité. Car la raison se décline en différentes rationalités hiérarchisées socialement autour d’une raison dominante, qu’on peut appeler aussi la raison du plus fort.
L’analyse sous forme de thèse des « Éléments de l’antisémitisme » concerne le retour de la civilisation éclairée actuelle à la barbarie. Une des caractéristiques de la rationalité a toujours été dès le début, sa tendance à s’autodétruire. Cette tendance n’est pas seulement virtuelle, elle est très concrète. Elle n’apparaît pas seulement à l’époque où elle est parfaitement évidente. C’est dans ce sens que nous esquissons une préhistoire philosophique de l’antisémitisme. Son « irrationalisme » est déduit directement de la nature de la raison dominante. (Adorno, Horkheimer, introduction à La Dialectique de la raison)
À propos de la question juive de Karl Marx
[Une réponse de circonstance à l’essai de B. Bauer]C’est du fond de ses propres entrailles que la société bourgeoise engendre sans cesse le Juif. Quelle était en soi la base de la religion juive ? Le besoin pratique, l’égoïsme. Le monothéisme du Juif est donc, en réalité, le polythéisme des besoins multiples, un polythéisme qui fait même des lieux d’aisance un objet de la loi divine. Le besoin pratique, l’égoïsme est le principe de la société bourgeoise et se manifeste comme tel sous sa forme pure, dès que la société bourgeoise a complètement donné naissance à l’état politique. Le dieu du besoin pratique et de l’égoïsme, c’est l’argent. L’argent est le dieu jaloux d’Israël, devant qui nul autre dieu ne doit subsister. L’argent abaisse tous les dieux de l’homme et les change en marchandise. (Marx, À propos de la question juive)
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Cette caricature ne permettra-t-elle pas, dès les débuts de la révolution russe et lors des premiers échecs de ses dogmes économiques, de faire resurgir le bouc émissaire qui lui préexistait du temps des tsars et de recommencer le cycle infernal des pogroms ?
Le christianisme est issu du judaïsme , et il a fini par se ramener au judaïsme. Par définition, le chrétien fut le Juif théorisant le Juif et, par conséquent, le chrétien pratique, et le chrétien pratique est redevenu juif. Ce n’est qu’en apparence que le christianisme a vaincu le judaïsme réel. Il était trop élevé, trop spiritualiste, pour éliminer la brutalité du besoin pratique autrement qu’en la sublimant, dans une brume éthérée. (Marx, À propos de la question juive)
Bref, les Juifs seraient, par leur entêtement identitaire, dirait-on aujourd’hui, les empêcheurs de tourner en rond de la révolution à venir. Par l’altérité revendiquée, par le refus tactique de s’intégrer à une religion d’état, ils saboteraient la stratégie révolutionnaire par la simplification que permettrait le retour provisoire à une religion d’état. On trouve déjà en germe les « subtilités » retorses de la politique stalinienne ! Mais c’est sur le terrain philosophique et culturel que Adorno et Horkheimer rouvrent le dossier religieux.
La référence aux religions chez T.W. Adorno.
Dans la théorie critique des industries culturelles, on bute régulièrement contre les références aux religions. Celles-ci sont présentées comme innervant les paradigmes épistémologiques : c’est très troublant dans les textes sur l’essai et la parataxe. Qu’on en juge déjà par la conclusion de « L’Essai comme forme » :
C’est pourquoi la loi formelle la plus profonde de l’essai est l’hérésie. On voit ainsi apparaître dans la chose, dans la désobéissance aux règles orthodoxes de la pensée ce qu’elles ont en secret pour finalité objective de tenir caché aux regards . (Adorno, « L’Essai comme forme »)
Ce qui ne pourrait être qu’un jeu métaphorique se décline vraiment religieusement dans le texte « Parataxe ». Passons sur un « Heidegger s’accommode jésuitiquement de la position de Hölderlin » pour rappeler chez Hegel le « christianisme comme époque éphémère », et que « Hölderlin a cru aux idéaux qu’on lui enseignait, en protestant respectueux de l’autorité il les a intériorisés et en a fait des maximes. ». Il faudrait s’attarder sur « La symbiose des éléments grecs et chrétiens dans la poésie tardive de Hölderlin est placée sous ce signe ; si Hegel sécularisait le christianisme en en faisant une idée, Hölderlin le réintroduit dans la religion sacrificielle mythique. ».
Cette idée de sécularisation, présente notamment dans le couple cultuel/culturel, et surtout dans le caractère auratique de l’art par opposition aux produits culturels, se retrouvera au cœur de la parataxe adornienne. En tout cas des formules comme « C’est ce que représente le Christ chez Hölderlin », ou « Cet hymne ajoute aux motifs mystiques ce motif central : le motif messianique, la parousie… » ne renvoient pas seulement au poète Hölderlin. La parataxe hölderlinienne, la lecture et l’écriture de Hölderlin servent de repères à la parataxe adornienne.
Relire Kafka : judaïsme vs existentialisme
On ne peut séparer la question de l’essai dans son lien à la forme parataxique sans ce détour critique sur les impensés religieux. Alors, face aux interprétations existentialistes, on comprend qu’on peut relire Kafka d’une manière moins culturellement « catholique », pas seulement comme un de ceux par qui le scandale de la perte de sens arriverait après la mort de Dieu. La mort de Dieu, oui, mais de quel dieu parle-t-on ? Nietzsche visait le dieu du christianisme. Hegel, moins déicide que Nietzsche, « sécularisait » philosophiquement le christianisme. Et cette mort de Dieu est celle d’un dieu présent, un dieu quasiment administré comme on peut le lire dans la Somme théologique de Saint Thomas d’Aquin . J’ajouterai un dieu sexué dans son incarnation, et cela ne revient pas au même philosophiquement !
En effet, des éléments religieux survivent dans un culturel qui croyait s’être émancipé du cultuel. Aussi, se poser la question de la sécularisation ou de la mort de Dieu pour d’autres traditions n’est pas sans intérêt, par exemple, pour critiquer la lecture existentialiste — à l’athéisme chrétien existentialiste orienté — des œuvres de Kafka. Dans Prismes, Adorno, dès la première page de ses « Réflexions sur Kafka», indique :
De ce qui a été écrit sur lui, peu de choses comptent ; pour le reste, presque tout relève de l’existentialisme. On intègre Kafka à un courant de pensée établi, au lieu d’insister sur ce qui rend cette intégration difficile et pour cette raison même réclame l’interprétation. (Adorno, « Réflexions sur Kafka » in Prismes)
Si « Le catholicisme et l’Islam se définissent tous deux par référence à un concept, le premier, celui d’universalité, le second, de soumission à Dieu […] Le mot judaïsme dérive d’une racine hébraïque qui signifie rendre grâce à Dieu, et sert à désigner un pays, la Judée, ainsi que ses habitants, les descendants de Juda, les Juifs ». Une tradition qui repose donc non sur un concept, mais sur une référence concrète. On peut en effet envisager Kafka comme celui qui rappellerait dans la sphère littéraire et au travers de la tradition hébraïque qu’on ne peut prononcer le nom de « Dieu », sinon par une périphrase : « Dans la Bible hébraïque, Dieu est désigné sous les trois noms de Él — qui peut prendre les formes de Eloha, Elohîm —, d’Adonaï et de IHVH, abrégé parfois en Yah ou yahou. […] IHVH serait, d’après Ex 3,13-15, le nom propre du Dieu d’Israël. Il est impossible de savoir comment ce nom était prononcé à l’époque biblique. Depuis longtemps, il a été considéré comme ineffable et a été remplacé, dans la lecture publique, par celui d’Adonaï. À une époque récente, on a risqué de le lire Yahvé ou Yahweh. Cette lecture s’est rapidement répandue sans être solidement fondée. Le nom imprononçable garde aussi le secret de sa signification : “Celui qui est… était, sera” ou “Celui qui fait être ” ? ».
Pour laïciser le propos, on dira que, dans ce paradigme mythologique, on ne peut tendre vers l’Être que par l’exégèse des textes et l’étude systématique de la loi issue des Écritures : le Talmud et la Cabbale, que par une série de circonvolutions autour de l’objet visé sans jamais espérer l’atteindre :
Le principe de la littéralité, sans doute une réminiscence de l’exégèse de la Thora dans la tradition juive, peut s’appuyer sur certains textes de Kafka. (Adorno, « Réflexions sur Kafka » in Prismes)
Sécularisant lui-même cette tradition juive, Adorno n’écrit-il pas dans « L’Essai comme forme » :
L’essayiste rejette ses propres espoirs orgueilleux, qui, maintes fois, croient avoir approché l’ultime : il ne peut offrir que des commentaires des poèmes d’autrui et, dans le meilleur des cas, de ses propres idées. (Adorno, « L’Essai comme forme »)
Bien sûr, il ne faudrait pas sombrer dans un déterminisme religieux, fût-il sécularisé ou culturel. La dimension politique n’est jamais absente du contenu de vérité induit par la forme, mais ne peut être réduite à un message.
La question religieuse en cache donc une autre, plus épistémologique. L’arpenteur, dans Le Château , n’arrivera jamais au bout de son périple, non pas parce qu’il n’existe pas ce bout — si le château n’était qu’une métaphore existentialiste —, mais parce que la vérité, on ne pourra jamais toute la dire, contrairement à ce que prévoyait un peu naïvement la pensée des lumières. Et ce paradigme est lourd de conséquences esthétiques et épistémologiques. On saisit mieux alors pourquoi Adorno revendique le caractère énigmatique de l’œuvre d’art, tout en disqualifiant farouchement les catégories de l’absurde et du non-sens pour comprendre Beckett ou Kafka. L’absurde, le non-sens, pour lui, c’est pour l’industrie culturelle, notamment hollywoodienne depuis Mack Sennett et ses jeux de chamboule-tout. Ainsi, Adorno commente La Métamorphose en montrant qu’il ne s’agit pas d’une expérience existentialiste du néant ou de l’absurde, mais d’une véritable expérimentation d’un changement de point de vue de l’homme par rapport à la totalité, un changement d’échelle en quelque sorte, ayant une réelle portée heuristique :
Que devient un homme qui est une punaise de la taille d’un homme ? Or, telle serait la taille des adultes aux yeux d’un enfant, telle serait leur déformation, jambes gigantesques, écrasantes, et têtes lointaines, minuscules, si le regard épouvanté de l’enfant était capté de son point de vue ; une caméra oblique pourrait obtenir cette image. (Adorno, « Réflexions sur Kafka » in Prismes)
Freud, en parlant de « L’Analyse avec fin et l’analyse sans fin », n’en fait jamais une pierre d’achoppement de la psychanalyse, mais un horizon épistémologique. La crise épistémologique de la rationalité doit être analysée du point de vue de la raison, et surtout d’une dialectique de la raison.
Ce changement de paradigme religieux, ou plus précisément ce changement de paradigme religieux sécularisé pour Adorno, renvoie au changement de paradigme philosophique trop longtemps inféodé à ce qu’on pourrait appeler un « christianocentrisme ». La parataxe adornienne, elle, sans se réduire à un déterminisme culturel religieux, relève entre autres, métaphysiquement — si on donne à métaphysique son sens de présupposés implicites dans l’idéologie, explicités par la philosophie — de cette Dialectique négative qui constitue le cœur quasi métaphysique de son dispositif critique.
Retour vers le futur
Karl Marx n’a pas assisté aux dérives totalitaires stalinienne, maoïste et polpotiste. Sa critique du judaïsme relève du cadre philosophique dans lequel il s’inscrit : l’Aufkärung, Les Lumières, et son universalisme. Il n’a pas assisté à la shoah, ce crime rationalisé, industrialisé contre une partie de l’humanité. Mais il a contribué à véhiculer une pensée complotiste contre les Juifs. Certes, il ne pouvait anticiper cette crise de la rationalité dont traite dialectiquement… La Dialectique de la raison d’Adorno et Horkeimer et dont fait partie l’essai Kulturindustrie. Donc, pas d’anachronisme, pas d’acharnement passéiste sur un texte de circonstance : À propos de la question juive en réponse à celui de B. Bauer, mais une illustration des failles d’un système théorique qui, en s’appuyant sur le dogme non dialectisé de l’universalité, a manqué la complexité des rapports humains, et finalement de dialectique ! Et les faits sont têtus, comme l’écrivait Lénine dans une Lettre aux camarades.
BIBLIOGRAPHIE
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ADORNO, T.W., Prismes, Paris, Payot (traduction française Geneviève et Rainer Rochlitz), 1986.
ADORNO, T. W., Dialectique négative, Paris, Payot (traduction française par le groupe de traduction du Collège de philosophie : Gérard Coffin, Joëlle Masson, Olivier Masson, Alain Renaut et Dagmar Trousson), 2001.
CHOURAQUI, André, Histoire du judaïsme, Paris, Presses Universitaires de France, Que sais-je ? n° 750, 1957.
CHOURAQUI, André, La Bible, Paris, Desclée de Brouwer (traduction française), 1989.
FREUD, Sigmund, « L’Analyse avec fin et l’analyse sans fin » in Résultats, idées, problèmes, Paris, Presses Universitaires de France, collection « Bibliothèque de psychanalyse » (traduction française J. Altounian, A. Bourguignon, P. Cotet, A. Rauzy), 1995.
HIVER, Marc, Adorno et les industries culturelles -communication, musique et cinéma, Paris, L’Harmattan, collection « Communication et civilisation », 2010.
HÖLDERLIN, Friedrich, Œuvres, Paris, Gallimard, « Bibliothèque de La Pléïade » (traduction française Philippe Jaccottet), 1967.
KAFKA, Franz, « Le Château » in Œuvres complètes, tome II, Paris, Gallimard, « Bibliothèque de La Pléiade » (traduction française Alexandre Vialatte), 1938.
KAFKA, Franz, La Métamorphose, Paris, Gallimard, « Le Livre de Poche » (traduction française Alexandre Vialatte), 1955.
MARX, Karl, À propos de la question juive suivi de La question juive par Bruno Bauer, 1843 http://classiques.uqac.ca/classiques/Marx_karl/question_juive/question_juive.pdf.
LÉNINE, V. I. O.,Lettre aux camarades, journal «Rabotchi Pout », https://www.marxists.org/francais/lenin/works/1917/10/vil19171017.htm, 1917.
RICHARD, Lionel, Karl Marx, Juif antisémite ? Le Monde diplomatique, septembre 2005, https://www.monde-diplomatique.fr/2005/09/A/12974
SINEUX, Raphaël, Initiation à la théologie de Saint-Thomas-d’Aquin, Paris, Pierre Téqui éditeur, 1952.
Lire les articles de Marc Hiver
HIVER Marc, « »Éléments de l’antisémitisme » : Marx, Adorno et Horkheimer- Marc Hiver », Articles [En ligne], Web-revue des industries culturelles et numériques, 2020, mis en ligne le 1er avril 2020. URL : https://industrie-culturelle.fr/industrie-culturelle/elements-antisemitisme-marx-adorno-horkheimer-marc-hiver/
Philosophe, spécialiste des sciences de l’information et de la communication, d’Adorno et des industries culturelles
Dernier livre : « Adorno et les industries culturelles – communication, musique et cinéma »,
L’Harmattan, collection « communication et civilisation »