La Web-revue : de la Kulturindustrie d’hier aux industries culturelles, créatives et numériques d’aujourd’hui, s’est ouvert un champ interdisciplinaire pour tous ceux dont les recherches interrogent la culture populaire industrialisée et les médias. Cette rubrique propose de suivre les actualités des industries culturelles et numériques du côté des professionnels, qui sont souvent divisés quant à la bonne stratégie à adopter face à l’innovation constante, d’où des débats « internes » dont doit tenir compte l’approche critique de la Web-revue.
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Google s’appelle désormais Alphabet
Le 10 août, Google a annoncé un changement de structure majeur : le moteur de recherche deviendra la filiale d’Alphabet, un holding qui sera dirigé par les deux cofondateurs de Google, Larry Page et Sergueï Brin, accompagnés par Eric Schmidt, président du conseil d’administration, poste qu’il occupait déjà chez Google. Alphabet sera coté en Bourse, à la place de Google. Dans un communiqué publié sur le site du groupe, Larry Page s’explique : « Alphabet est une collection d’entreprises. Google est la plus importante. Mais ce nouveau Google va être allégé : les entreprises éloignées de nos principaux produits Internet seront désormais regroupées dans Alphabet. » Ainsi, la nouvelle structure entérine une séparation entre Google et tous ses projets annexes, notamment Google X (projets futuristes), Calico (santé), Sidewalk Labs (logistique urbaine), Nest (objets connectés), Fiber (fibre optique), Google Ventures et Google Capital (investissements divers). Incarnant à sa manière le néolibéralisme technomystique répandu dans la Silicon Valley, Larry Page préfère se consacrer aux projets à très long terme : « La technologie devrait s’occuper des travaux difficiles pour permettre aux gens de faire les choses qui les rendent véritablement heureux », disait-il déjà en 2013.
Google conservera le moteur de recherche, les activités publicitaires, YouTube, Androïd, Google Maps, GMail, et tous les autres services et applications qui en découlent. Selon Jan Dawson, directeur du cabinet Jackdaw Research, en devenant conglomérat, Google-Alphabet devrait permettre aux différentes composantes d’être indépendantes les unes des autres, afin de mieux innover. Mais ce qui compte par-dessus tout, c’est de satisfaire les investisseurs qui réclament davantage de transparence : « Le cœur de métier est très profitable, mais les nombreuses activités annexes masquent ses véritables performances. En séparant les chiffres, Google va permettre à son cœur de métier de briller avec une rentabilité et une croissance plus fortes qu’actuellement. » D’autres analystes, plus mitigés, pensent que la restructuration ne changera pas grande chose. Pour d’autres encore, l’effet risque d’être négatif. Dans une tribune dans Le Monde (9 sept. 2015), Armand Hatchuel, professeur à Mines ParisTech, va jusqu’à dire que Google rentre dans le rang, et qu’il est désormais enchaîné par ses actionnaires, ce qui ne favorise pas l’innovation audacieuse qui a été sa marque de fabrique jusqu’alors.
Les marchés s’inquiètent des investissements réalisés par Google dans des domaines éloignés de son cœur de métier, à savoir les « moonshots » (« tirs lunaires », projets très spéculatifs) comme la voiture sans conducteur, le Google Glass, des lentilles de contact pour diabétiques, etc., qui ne seront en toute probabilité jamais rentables. En 2014, les dépenses de Google ont progressé de 23%, alors que le chiffre d’affaires n’a augmenté que de 18%, réduisant donc sa marge opérationnelle. Dans la nouvelle structure, les performances individuelles des projets futuristes développés par Google X ou par Calico seront regroupées dans un segment « non Google » qui devrait afficher de lourdes pertes ; certains projets trop déficitaires risquent alors d’être abandonnés. Cet effort de transparence a dû rassurer Wall Street, car l’action Google a immédiatement bondi de plus de 6%, atteignant son plus haut niveau historique.
Alphabet (Google plus 50 filiales) sera immatriculé dans l’État de Delaware qui abrite 900 000 entreprises du monde entier, dont 200 000 dans un seul immeuble à Wilmington. Dans ce paradis fiscal, créer un siège social ne coûte que 400 dollars, et il n’y a pas de taxes locales à acquitter. Pourquoi le nom ? Selon Larry Page, Alphabet évoque les lettres qui composent le langage (« l’une des innovations les plus importantes de l’humanité ») qui est au cœur de l’activité de Google. Trêve de poésie ; avec un trait d’union, ajoute-t-il, alpha-bet (pari dominant) désigne le retour sur investissement espéré de la nouvelle société.
Sources : « Et Google devient Alphabet » (Jérôme Marin), Le Monde, 12 août 2015, p. 8 (Économie et entreprise) ; Le Canard enchaîné, 19 août 2015, p. 1 ; Le Monde informatique, 11 août 2015.
Voir Actualités #28 sur Google et ses projets transhumanistes.
Une seconde vie pour la télévision sur Internet ?
Des émissions dont la télévision ne voulait plus (citons Arrêt sur images, Taratata (France 2, 1993-2000 ; 2011-13), Des mots de minuit, et bientôt, moyennant la collecte de 150 000 euros, C’est pas sorcier, une émission scientifique sur France 3 entre 1993 et 2014) ont retrouvé une nouvelle vie en mode mineur, pratiquement sans moyens, mais avec plus de liberté, sur Internet. (On vient d’apprendre que Taratata, émission de variétés en vrai direct, reviendra sur France 2 à la rentrée, à un rythme mensuel, preuve que la relation entre la télévision et le Web n’est pas forcement à sens unique). En même temps, les chaînes comme Canal+ et M6 ainsi que diverses boîtes de production ont choisi d’investir Internet afin de toucher un public plus large, et plus jeune. Mais même avec des millions de vues, il est très difficile de gagner de l’argent sur des plateformes comme YouTube et Daily Motion. La publicité diffusée avant une vidéo rapporte en moyenne 1 euro pour 1000 vues.
En revanche, cette économie permet de lancer et de faire fonctionner une chaîne sur YouTube sans grand investissement. Bruce Benamran, créateur de la chaîne YouTube E-penser (pédagogie de concepts scientifiques), explique : « J’ai acheté un appareil photo pour filmer et un micro pour enregistrer. Cela me suffisait amplement pour réaliser mes premières vidéos ». (Voir à titre de comparaison un exemple britannique de ce genre de vidéo scientifique qui pullule sur YouTube). Mais malgré les 21 millions de vues cumulées depuis 2013, et ses 400 000 abonnés*, Benamran ne gagne que 2000 euros brut par mois grâce aux recettes publicitaires.
Certains professionnels, peut-être même la majorité d’entre eux, pensent qu’Internet sera l’avenir de la télévision, même s’il n’existe pas à présent de modèle économique viable. Selon Manuel Alduy, président de Canal OTT, la division Web et mobile de Canal+ : « La solution, c’est de travailler sur un modèle de diffusion qui est hybride, c’est-à-dire qu’il faut faire travailler ses équipes à la fois pour l’antenne, le Web et pour les marques. » Le danger ici, selon Benamran et d’autres youtubeurs « résistants », serait la perte d’indépendance et de créativité sur le Web, à la manière des radios « libres » des années 1980, l’esprit desquelles il ne reste pratiquement rien.
* Ce genre de chiffre doit être pris avec une grosse pincée de sel, vu le nombre exponentiel de robots qui sévissent sur le Web.
Source : « De la télévision à la Toile » (Nacim Chikh), Le Monde, 13 juillet 2015, p. 27.
Le tome 4 de Millenium suscite la polémique
Onze ans après la mort de l’auteur de la fameuse trilogie Millenium, Stieg Larsson, terrassé à l’âge de 50 ans par une crise cardiaque au moment où il livrait les trois manuscrits à son éditeur, le tome 4 (Ce qui ne me tue pas) est sorti de manière synchronisée dans 25 pays. Il est signé par David Lagercrantz, écrivain à commandes, à qui on doit déjà l’autobiographie du footballeur Zlatan Ibrahimovic. L’éditeur suédois, Norstedts, fragilisé financièrement, a pris des précautions contre le piratage de son produit aux enjeux importants : le texte original ainsi que les traductions ont été rédigés sur un ordinateur sans connexion Internet, et livrés par coursier sécurisé aux maisons d’édition détenant déjà les droits ; le site d’Actes Sud (France) a néanmoins été hacké dans la nuit du 25/26 août dans une vaine tentative d’accéder aux fichiers.
Journaliste très engagé à gauche, spécialiste de l’extrême droite suédoise, Larsson a créé le personnage génial de la hackeuse Lisbeth Salander, sauvageonne bisexuelle, quasi autiste, victime et vengeresse, poil à gratter force dix. Le succès de la trilogie a laissé un goût amer à Eva Gabrielsson, partenaire de Larsson pendant 32 ans, qui a été écartée de la succession par les tribunaux au profit du frère et du père de celui-ci, devenus les seuls héritiers légaux. En raison de cet imbroglio sordide, un « vrai » quatrième tome supposément sauvegardé sur l’ordinateur personnel de Larsson a « disparu », et ne sera en toute probabilité jamais édité. Peu importe. D’après la porte-parole de l’éditeur, Linda Altrov Berg : « Chaque maison d’édition du monde publie des livres pour gagner de l’argent. Ce ne sont pas des entreprises de bienfaisance. » Venant d’une maison d’édition, une telle franchise n’est pas coutume en dehors des États-Unis. Pour le critique littéraire Mats Svensson, « les grandes maisons d’édition suédoises […] ont commencé à être gérées comme des entreprises normales avec des exigences de rendement élevé ». S’est indigné l’écrivain norvégien Tom Egeland : « Comment peut-on s’autoriser à danser sur la tombe de Stieg Larsson de cette manière ? »
En France, c’est Actes Noirs, filiale de la prestigieuse maison Actes Sud, qui en est l’éditeur. On a réalisé un premier tirage de 450 000 exemplaires, avec un point d’équilibre situé à 228 000 exemplaires d’après le montant des droits. Au 26 septembre, 240 000 exemplaires ont déjà été écoulés, selon Le Monde (30 septembre). En 2004, Actes Sud avait déboursé entre 20 000 et 30 000 euros pour les droits de la trilogie, qui s’est vendue à 4,2 millions d’exemplaires en France, dégageant une marge de 15 millions d’euros. Une rentabilité exceptionnelle. La trilogie originale s’est vendue à 82 millions d’exemplaires dans le monde. Le tome 4 a bénéficié d’un premier tirage de 2,7 millions. Selon Sara Kärrholm, professeur de littérature à l’université de Lund : « On peut en quelque sorte comparer la suite de Millenium à une nouvelle saison d’une série télé : on demande une suite parce qu’on veut continuer à suivre les personnages ».
Sources : AFP, 23 août 2015 ; Les Échos (Véronique Richebois), 26 août 2015.
On a tendance à oublier que l’édition est aussi une industrie culturelle. Son pôle « commercial » peut atteindre un niveau de massification comparable à celui du cinéma et de la télévision. Mais son mode de production « artisanale » la rend moins perméable à l’industrialisation et au travail collectif ; en ce sens, elle est moins « mure » en termes capitalistiques que les autres industries culturelles, même si petit à petit elle rattrape son retard.
Dans l’édition, la sérialité a toujours existé ; c’est même là qu’on a vu l’émergence historique de sa forme originale, le feuilleton. Mais la récurrence des personnages singuliers (Sherlock Holmes, Hercule Poirot, maints détectives dans la littérature policière) a toujours été sous la houlette d’un seul auteur-créateur. Les exceptions sont rares. C’est la contravention de cette règle implicite dans la publication du tome 4 de Millenium qui suscite la polémique, alors que personne n’aurait l’idée de s’offusquer devant la énième mobilisation du personnage de James Bond au cinéma, devenu une sorte de capital fixe symbolique depuis longtemps détaché de son créateur, le romancier britannique Ian Fleming (1908-64).
Les séries françaises (suite de juillet-août)
Delphine Ernotte-Cunci, nouvelle présidente de France Télévisions, a confirmé, lors d’un déjeuner organisé par l’Association des journalistes médias le 31 août, qu’elle souhaitait mettre en place de nouvelles règles pour la production des séries, notamment la commande de pilotes (premiers épisodes tests). La courbe des audiences des fictions françaises, particulièrement sur France 2 (une moyenne de 4 millions de téléspectateurs en 2015), est en forte hausse face aux séries américaines. Avec le système du pilote de 52 minutes, qui demanderait une mise de 700 000 euros (éventuellement cofinancée par le producteur), on pourrait vérifier la viabilité du projet avant de s’engager pour une saison entière (qui coûte autour de 5 millions d’euros). Emmanuel Daucé, codirecteur du département création de séries à la Fémis et coproducteur de nombreuses séries (dont Un village français), y voit un signe très encourageant : « Cette mesure permettrait à tous les auteurs et producteurs de sortir de cette pyramide de la peur et, surtout, de stopper cette machine infernale de négociations sans fin qui tuent le désir d’écriture et de création. Les responsables des unités de fiction ne peuvent plus se contenter de s’appuyer sur quelques lignes écrites sur du papier. Le texte est une démarche intellectuelle alors que l’image fabrique de l’émotion. »
Jean-François Boyer, producteur (Un village français, Les hommes de l’ombre) et président du groupe Tetra Media est, lui aussi, très enthousiaste : « Ce dispositif de « recherche-développement » pourrait concerner une partie des 250 millions d’euros que le groupe public consacre chaque année à la fiction. Mais l’investissement dans un pilote développé ferait gagner du temps – et donc de l’argent – à France Télévisions. Il investirait d’emblée dans des séries de qualité qui s’exporteraient mieux à l’étranger et donc lui rapporteraient plus d’argent. Surtout, ce dispositif attirera les meilleurs auteurs : ils auront la garantie que leur projet devienne un film à court terme. France Télévisions deviendrait « la maison des auteurs ». Enfin, cela permettrait de sortir de la dictature de l’Audimat, qui freine tout le système de production. »
Sortir de la dictature de l’Audimat ? Bigre ! On peut avoir l’impression que l’on exagère les bienfaits des pilotes à l’américaine. Bien entendu, il faut faire la part des intérêts corporatistes (Boyer parle de producteurs bien adaptés au système actuel qui ne veulent surtout rien changer), mais d’autres ont tout de même des arguments à faire valoir. Fabrice de la Patellière, directeur de la fiction sur Canal+, est sceptique par rapport aux pilotes : « À la différence des États-Unis […], ce marché n’existe pas en France. L’investissement financier dans un pilote sous la forme d’un épisode est économiquement impossible pour Canal, où l’on produit essentiellement des séries feuilletonnantes avec des épisodes qui avoisinent le million d’euros. » Pour sa part, justifiant le refus des pilotes, Olivier Wotling, directeur de l’unité fiction d’Arte, pense que cette politique est prématurée. Selon lui, la diversité et la structure du tissu de producteurs en France ne permettent pas une grande réactivité dans la mise en production rapide de séries.
Tout n’est pas donc si simple. Même s’il se réjouit de l’engagement de France Télévisions, Guilhem Cottet, délégué général de la Guilde des scénaristes, se sent obligé de nuancer : « Tout ce qui peut favoriser une prise de décision plus rapide est le bienvenu. Il y a toutefois un modèle économique à trouver autour du pilote, qui passe, en premier lieu, par la mise en place de véritables ateliers d’écriture qui font défaut sur les séries. » L’autre bémol vient de l’entourage de Delphine Ernotte : « Ce système [de commandes de pilotes] ne s’appliquerait que pour quelques projets et dans les limites des finances de France Télévisions. » La dotation d’État à l’audiovisuel public doit être supprimée en 2017, afin que celui-ci ne dépende plus que de ses ressources propres (en dehors de la redevance et des taxes sur les fournisseurs d’Internet), ce qui n’est pas réaliste de l’avis de beaucoup de professionnels concernés. Affaire donc à suivre.
En attendant, les séries Les Petits Meurtres d’Agatha Christie, Deux flics sur les docks, Cherif, Candice Renoir, Nina, Accusé ont été reconduites sur France 2 ; Dix pour cent (Cédric Klapisch) et Malaterra (adaptation française de Broadchurch) débutent.
Sources : « Y aurait-il un pilote dans les séries », Le Monde, 7 septembre 2015, p. 24 ; entretien avec Jean-François Boyer, idem.
La fiction télévisuelle française s’exporte bien (suite de juillet-août)
Les ventes et les préventes, tous genres confondus, de productions télévisuelles françaises, en hausse continue depuis 2009, ont atteint un nouveau record en 2014, à plus de 210 millions d’euros (+17%), selon le rapport du CNC (Centre national du cinéma) et de TVFI (TV France International). On attend des résultats encore meilleurs pour 2015. Dans le détail, les ventes en 2014 ont augmenté de 12% à 154 millions d’euros, et les préventes ont explosé de 33% à 57 millions d’euros, ces dernières gagnant du terrain au détriment des coproductions (-19% à 56 millions d’euros).
C’est l’Europe de l’Ouest qui porte les exportations, mais l’Amérique du Nord fait une percée significative (+77%) grâce à la fiction, qui a progressé globalement de 116% sur un an. Les exportations de séries (67,5 millions d’euros) surpassent les autres genres. Pour la première fois depuis longtemps en France, l’audience de la fiction hexagonale en 2014 dépasse celle de la fiction américaine, tendance confirmée sur la première partie de 2015.
Le retour en force de la série française passe non seulement par un nouvel état d’esprit, mais aussi par un changement dans les méthodes de travail. Explique Olivier Wotling, directeur de la fiction chez Arte : « La France a plusieurs retards à rattraper. Par exemple, dans plusieurs pays, notamment chez les Scandinaves, les productions sont organisées comme des studios de cinéma, et certains auteurs sont même salariés. En outre, les producteurs français ont tendance à proposer des formats courts de quelques épisodes, moins engageants sur le plan financier, alors que les chaînes étrangères sont souvent demandeuses de séries longues. Mais les choses bougent. » Ajoute Christophe Tardieu, directeur général délégué du CNC : « Aujourd’hui, la plupart des fictions sont développées avec une ambition internationale dès le départ ».
L’ambition annoncée par Christophe Tardieu est que la France devienne le deuxième exportateur de programmes en Europe derrière le Royaume-Uni. Le CNC prévoit d’abord un doublement du fonds d’aide à l’export à 3,4 millions d’euros pour soutenir les dépenses en marketing, et aussi le travail du doublage et du sous-titrage. On mène également une réflexion pour créer un mécanisme de garantie, facilitant l’accès au crédit des distributeurs. À moyen terme (quelques années), le CNC étudie la possibilité de créer un fonds de soutien automatique à l’exportation des œuvres françaises de l’ordre de 5 à 10 millions d’euros, mais ce projet doit être approuvé par la Commission européenne.
Source : Les Échos, 9 sept. 2015 (Marina Alcaraz), p. 25.
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Professeur des universités – Paris Nanterre – Département information-communication
Dernier livre : « Les séries télévisées – forme, idéologie et mode de production », L’Harmattan, collection « Champs visuels » (2010)