La Web-revue : de la Kulturindustrie d’hier aux industries culturelles, créatives et numériques d’aujourd’hui, s’est ouvert un champ interdisciplinaire pour tous ceux dont les recherches interrogent la culture populaire industrialisée et les médias. Cette rubrique propose de suivre les actualités des industries culturelles et créatives du côté des professionnels, qui sont souvent divisés quant à la bonne stratégie à adopter face à l’innovation constante, d’où des débats « internes » dont doit tenir compte l’approche critique de la Web-revue.
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L’humanité augmentée (H +) : le transhumanisme arrive en France
En fin novembre, s’est tenu à Paris un colloque sur « le transhumanisme face à la question sociale », organisé par l’association Technoprog. Le transhumanisme est un courant de pensée qui prône « l’augmentation » de l’espèce humaine par la technologie. Issu de la cyberculture californienne, il se répand en force depuis les années 1980. Aujourd’hui, son influence s’étend jusqu’à la National Science Fondation et au département de commerce américain, et les recherches sur les NBIC (Nanotechnologies, Biotechnologies, Intelligence artificielle et sciences Cognitives) mobilisent des scientifiques dans le monde entier. Le biologiste anglais Aubrey de Grey, dont les recherches sur la sénescence cellulaire sont en grande partie financées par sa fortune personnelle, mais aussi par Peter Thiel, le magnat de Paypal, prophétise : « Vieillir est une accumulation de dommages infligés au corps, il n’y a rien de mal à vouloir empêcher cela […] Les biotechnologies de notre projet « Sens 1.0 » nous donneront probablement trente ans d’espérance de vie, celles qui vont suivre permettront de rajeunir les gens indéfiniment ». Le chirurgien Laurent Alexandre, patron de la société de séquençage génétique DNA Vision, confirme en contrepoint :
L’allongement de la durée de la vie est le prochain choc techno-idéologique qui sera déclenché par la convergence de l’idéologie transhumaniste et des NBIC, arrivées à maturité. […] Les NBIC vont créer une énorme disruption dans le domaine de la santé, notamment dans le diagnostique, avec l’explosion du big data. Le risque, c’est un transfert du pouvoir du corps médical vers les GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon).
En effet, les quatre superpuissances du Net se sont lancées à l’assaut du marché de la « médecine exponentielle », surtout Google qui a investi des millions de dollars dans des sociétés spécialisées en intelligence artificielle, en robotique, en biologie moléculaire et en séquençage ADN. En 2013, Google a lancé le projet Calico, créé dans le laboratoire secret « Google X », avec pour objectif d’augmenter l’espérance de vie de vingt ans d’ici 2035, et au-delà, de « tuer la mort ». Dans un premier temps, on propose une pilule de nanoparticules magnétiques qui pourrait identifier une tumeur naissante, ou les prémisses d’une attaque cardiaque. À terme, la médecine deviendra « prédictive » grâce au diagnostique établi par des algorithmes traitant des milliards de données. Le coût du séquençage ADN a énormément chuté (1000 $, par rapport à 10 000 $ il y a quinze ans), et on commence à stocker des données génomiques dans des bio-banques privées ; selon Laurent Alexandre, il y aura 25 millions d’êtres humains séquencés en 2015, par rapport à 7 millions en 2011. Lancé en 2013 en partenariat avec un consortium d’instituts de recherche, « Google Genomics » est une interface capable de stocker l’ADN des millions d’individus. Annoncée en juillet 2014, l’étude comparative « Baseline » cherche à définir une norme très affinée de bonne santé, grâce au suivi d’un panel de 175 participants (qui devrait prochainement être étendu à 10 000), équipés d’appareils de bio-marquage portables (sur les dangers de ce projet, voir « Actualités #23 »). Une filiale de Google, 23andme, qui avait déposé le brevet d’une méthode qui aurait permis de fabriquer un « bébé à la carte », s’est vue contrée par la Food and Drug Administration.
Partie remise ? En annonçant la prise en charge des frais de congélation des ovocytes de leurs salariées pour qu’elles puissent mieux se consacrer à leur carrière en s’affranchissant de l’horloge biologique, Apple et Facebook s’inscrivent eux aussi dans le courant transhumaniste (Amazon se contente de stocker les données de milliers de chercheurs). Pour certains scientifiques, il s’agit de toute évidence d’un pas de plus vers la sélection des embryons, amorcée par la fécondation in vitro. Selon Laurent Alexandre, « Nick Bostrom [cofondateur de H+, et directeur de l’Institut du futur de l’humanité de l’université d’Oxford] estime que par la sélection génétique on peut améliorer le QI d’un pays de 60%. 28% des Américains disent aujourd’hui qu’ils seraient prêts à utiliser les NBIC pour augmenter le QI de leurs embryons. Que croyez-vous que vont faire les 72% restants ? Ils n’auront pas le choix s’ils veulent éviter que leurs enfants ne deviennent les domestiques des premiers ». En Chine, où les réserves d’ordre éthique dans ce domaine sont moindres, le jeune Zhao Bowen, directeur de l’Institut de génomique cognitive de Pékin, cherche à identifier le gène de l’intelligence (dont l’existence est supposée) dans des expériences menées sur 2200 « surdoués » (QI de 145 +). « Si l’on arrive à une conclusion de 20 %, ce serait une vraie avancée scientifique », dit-il.
Quant à l’intelligence artificielle, le moment qu’on désigne « la singularité », où la machine dépassera les capacités du cerveau humain, est prédit pour 2035 par Ray Kurzweil, grand théoricien du transhumanisme et directeur de recherche chez Google (voir « Actualités #20 »). Il a cofondé avec la Nasa (National Aeronautics and Space Administration) l’université de la Singularité à Sillicon Valley dans le but de construire une intelligence supérieure. À cette fin, Google a crée avec la Nasa le laboratoire d’intelligence artificielle Quantum, qui doit abriter un ordinateur quantique déjà mis au point par la société canadienne D-Wave, 3600 fois plus rapide que les supercalculateurs, et capable de raisonnement. En 2030, prédit Kurzweil, des nanorobots buvables permettront la connexion électro-biochimique entre notre néocortex et le cloud. L’étape suivant serait le téléchargement du cerveau dans un ordinateur ou dans le cloud, une conscience dématérialisée, enfin immortelle ! Le milliardaire russe Dmitry Itskov finance de son côté le projet « Avatar 2045 » (inspiré du film Avatar de James Cameron), où le cerveau devrait se dématérialiser progressivement jusqu’à devenir un hologramme (idée reprise cette année dans le film Transcendance).
Les transhumanistes français revendiquent le droit individuel de « neuro-améliorer » le corps par le biais de stimulants cognitifs ou d’implants cérébraux. « Nous sommes techno-progressistes. Nous prônons un transhumanisme démocratique, modéré, social et humain, différent des idées libertaires californiennes, dit Marc Roux, porte-parole de Technoprog, et enseignant d’histoire. La technologie s’intègre dans l’évolution continuelle du corps humain. Doit-on laisser cette évolution se poursuivre à l’aveuglette ou bien de manière responsable ? ». Mais chassez le naturel, il revient au galop : « La vie sur terre ne sera pas toujours possible. La science va devoir trouver des solutions pour permettre à l’homme à s’adapter à des vols longs vers d’autres planètes ou à la vie sur les fonds sous-marins. On a encore du temps devant nous, mais il faut s’y préparer ». C’est le thème du film Interstellar (Christopher Nolan, 2014) qui, malgré ses qualités comme spectacle, le traite de manière ambiguë et confuse ; il est clair, cependant, qu’on n’envisage pas le sauvetage de l’humanité entière.
Je laisse la conclusion au journaliste de Libération, Jean-Christophe Féraud, qui voit en cette technoculture new-age un post-christianisme qui serait l’exact négatif de l’islamisme néomédiéval. Il situe très clairement l’enjeu politique de cette offensive idéologique :
Tout cela prêterait à sourire s’il s’agissait d’un gentil délire crypto-raélien. Mais le transhumanisme est bien plus que cela. C’est le goupillon qui accompagne le sabre des nouveaux conquistadors de l’ère numérique : Google, Apple, Facebook et Amazon, tout comme les missionnaires jésuites suivaient Velázquez et Cortés. Derrière le prêchi-prêcha de la Singularity University se profile l’agenda caché du projet transhumaniste : l’ultra-marchandisation d’un corps pièces et main d’œuvre, passant à l’atelier de réparation des « Gafa ». Parti à l’assaut de nos dernières zones de non-productivité, le turbocapitalisme numérique s’attaque maintenant à notre obsolescence programmé. […] On tient là un nouvel « opium du peuple » pour le millénaire…
Sources : « Transhumanisme. Le serment d’hypocrites » (Lucile Morin, Jean-Christophe Féraud) ; « Un courant de pensée en augmentation » (Lucile Morin), « Techno-religion » (Jean-Christophe Féraud) : « Libération », 8 décembre 2014, pp. II-IV (« Ecofuturs »). « Zhao Bowen, chasseur de surdoués » (Harold Thibault), « Le Monde », 14 mars 2013.
Le transhumanisme est le développement logique du déterminisme technologique, où toute dimension politique est gommée en faveur d’une mise en avant des possibilités déclenchées par l’innovation scientifique, agent fétichiste. Le mot « capitalisme » est banni. Comme le suggère Féraud, le transhumanisme est le discours d’escorte de « l’ère numérique », qui a abouti à la domination inouïe des « Gafa », ou des « Gafam » en rajoutant Microsoft. Cette foi démesurée en le progrès technologique comme unique salut de l’humanité, qui bénéficie déjà de relais officiels en France (l’Académie des sciences, programmes de recherche universitaires), s’inscrit néanmoins dans un contexte radicalement indicible : l’ultime non-viabilité humaine, économique et environnementale du mode de production capitaliste, devenu caricaturalement inégalitaire (les 67 individus les plus riches au monde possèdent autant que les 3 milliards les plus pauvres [1]), destructif et gaspilleur des ressources de la planète, très probablement entré en phase terminale de sa crise structurelle [2], et qui demande une issue politique pour l’instant introuvable.
Bas les masques. Le transhumanisme se passe généralement d’alibis sociaux et éthiques dans une extension fuite-en-avantiste du domaine de l’exploitation. En fait, ce débat n’est pas nouveau ; il faut lire l’essai tranchant d’Adorno, « Capitalisme tardif ou société industrielle ? » [3], écrit sur fond du mouvement de contestation étudiant en 1968.
Mettons à plat le transhumanisme, qui contient certes plusieurs courants et sensibilités, savants et illuminés. Comme dans le film Interstellar, il y a un plan A (lui-même contenant une partie indicible) et un plan B. La partie dicible du plan A, ce sont les recherches scientifiques qui se présentent comme un bienfait pour l’humanité : lutte contre le vieillissement, amélioration de la santé, développement de la puissance informatique, etc. La partie non dicible du plan A, c’est l’ingénierie sociale qui en découle : un approfondissement du capitalisme et son extension dans les processus biologiques ; une industrie du bien-être individuel supplantant progressivement les institutions sociales de la santé ; de nouvelles formes d’eugénisme ; une accentuation des inégalités devant la santé, la reproduction et la mort. On retrouve ici un écho du roman dystopique d’Aldous Huxley, Le Meilleur des mondes (1932), situé dans un monde futur dans lequel la reproduction sexuelle a été remplacée par la fécondation in vitro, et où l’humanité est divisée en castes et sous-castes supérieures (les Alphas et les Bétas) et inférieures (les Gammas, les Deltas et les Epsilons), les premières étant grands, beaux et intelligents et les dernières de plus en plus petits, frustres et laids. (Pour la petite histoire, c’est son frère, le biologiste Julien Huxley, qui a inventé le terme « transhumanisme » dans un essai écrit en 1957).
L’autre référence est le roman de spéculation d’H. G. Wells, La machine à remonter le temps (1895), où dans l’an 802 701, les descendants de l’humanité sont divisés en deux espèces : les Éloïs, androgynes, hédonistes et oisifs, et les souterrains Morlocks, dégénérés et bestiaux. La recherche génétique du « génie » Zhao Bowen part d’une conception bien réductionniste et tendanciellement discriminatoire (pour ne pas dire raciste) de « l’intelligence » conçue comme un objet unitaire, et s’appuie sur des mesures de celle-ci (les fameux QI) discréditées dans les années 1960, mais qui reviennent en force dans le climat conservateur, voire réactionnaire d’aujourd’hui.
Le plan B est encore plus indicible, et encore plus discutable d’un point de vue scientifique : la numérisation du cerveau humain qui ouvrirait la voie vers une forme d’immortalité pour ceux qui en auront les moyens. Cela ou la migration physique sur un autre monde. C’est le transhumaniste Marc Roux qui vend la mèche, sans le dire explicitement : il s’agira d’assurer la survie d’une élite très sélective quand la Terre deviendra inhabitable. Libertaire affiché (dans le sens américain), multimilliardaire, cofondateur de PayPal et actuel président de Telsa (voitures électriques) et de SpaceX (fabricant de fusées, sous contrat à la Nasa), Elon Musk (Californien d’origine sud-africaine, cool) projette, comptant sur sa propre fortune, d’établir une colonie sur Mars avant 2040, qui devrait atteindre un million d’habitants dans un siècle. Cela, si par miracle elle réussit à survivre dans un environnement aussi hostile (à côté duquel le Pôle Sud ou la pire prison serait un paradis), et si l’on trouve les moyens financiers gigantesques pour faire échapper autant de personnes de la gravitation terrestre, avec le consentement du moins passif des Terriens. Car la question est bien là : s’agissant de son avenir, est-ce que l’humanité aura son mot à dire sur ces dépenses colossales envisagées qui proviendront de quelques individus fortunés ?
L’un des précurseurs de ce projet fut l’apôtre sulfureux des substances psychédéliques Timothy Leary, brillant psychologue viré de l’université d’Harvard pour ses expériences sur le LSD (légal à l’époque), et littéralement hors-la-loi à la fin des années 1960 (article dans la web-revue ici), mais qui a adopté un agenda transhumaniste dans les années 1980, résumé dans l’acronyme SMI²LE (Space migration + Intelligence increase + Life extension). Dans son projet initial, qui affirme que la transcendance spirituelle se réalisera désormais dans la conquête de l’espace, un vaisseau spatial luxueux (« Starseed 1 ») équipé de 5000 personnes supérieurement « viriles et intelligentes » aura pour mission la colonisation d’autres planètes. Le mot « viril » trahit l’aspect misogyne du projet (y faudra-t-il donc des femmes supérieurement fécondables ?).
Sans tomber aussi bas, les croisés de l’intelligence artificielle comme Marvin Minsky ont longtemps été critiqués pour leur misogynie et leur misanthropie, d’abord par l’informaticien pionnier Joseph Weizenbaum [4], et ensuite par des philosophes féministes (Mary Midgley, Susan Bordo). L’influence de la science-fiction sur le transhumanisme, particulièrement de Robert Heinlein, populaire dans la contreculture californienne malgré (ou en raison de) ses opinions libertaires de droite, est patente. Ray Kurzweil a aussi été un lecteur avide de science-fiction dans sa jeunesse, d’après sa notice wikipédia. Dans une interview dans The Guardian (17 juillet, 2013), Elon Musk, gagnant du prix Heinlein 2011 pour des avancées dans la commercialisation de l’espace, cite l’influence de la saga Fondation d’Isaac Azimov. Plus généralement, la contre-culture (dans son versant technofuturiste des années 1960, et cyberpunk dans les années 1970) a eu une influence majeure sur la philosophie transhumaniste, ce que personne à l’époque n’aurait pu prédire.
Notes :
[1] Chiffres de l’ONG humanitaire britannique, Oxfam. Selon la même source, les 1 % les plus riches possèdent en patrimoine cumulé plus que les 99 % restants de la population mondiale. La « valeur » des produits financiers dérivés s’élève à 800 000 milliards de dollars (Banque des règlements internationaux), ce qui met en perspective la dette des États comme la France. Le temps moyen de possession d’une action est de 12 secondes ; la spéculation boursière est déjà « gérée » par des algorithmes (Libération, 26 déc. 2014, p. 5).
[2] Immanuel Wallenstein, Randall Collins, Michael Mann, Georgi Derluguian, Craig Calhoun, Le capitalisme a-t-il un avenir ?, La Découverte, 2014.
[3] T. W. Adorno, Société : Intégration, Désintégration, Payot, 2011, pp. 85-107.
[4] Joseph Weizenbaum, Puissance de l’ordinateur et Raison de l’homme. Du jugement au calcul, Ed. d’informatique, 1981 (édition américaine en 1976).
Lire l’article d’Imane Sefiane sur le cyberpunk dans la web-revue.
Lire Ross Andersen, « Exodus » (sur Elon Musk, en anglais), Aeon, mise en ligne 30 sept. 2014.
Chanson « Timothy Leary’s Dead (Legend of a Mind) », The Moody Blues (1969).
Amazon se présente en concurrent de Netflix
Amazon a annoncé le 19 janvier que, dès cette année, il va produire des films destinés aux salles. Quatre à huit semaines seulement après leur sortie, les films seront disponibles en streaming pour les abonnés américains du service en ligne, Amazon Instant Vidéo. La version « Prime » du service vient d’introduire, à l’instar de Netflix, une offre de vidéos en 4K (ultra HD) pour la nouvelle génération de téléviseurs Samsung, LG et Sony équipés d’une puce qui peut décoder le streaming en 4K via Internet : 8 millions de pixels par rapport aux 2 millions de la HD actuelle. Selon le Wall Street Journal, Amazon entendrait mettre en place un nouveau SVOD (service de VOD par abonnement) totalement gratuit, et financé par la publicité diffusée lors du visionnage. La géant du commerce en ligne viserait les amateurs de films et de séries qui sont déçus par le catalogue proposé par Netflix. Mais malgré un stock de 40 000 films et séries, Amazon Instant Vidéo ne détient pour l’instant que 3% des parts de marché de la VOD aux États-Unis. Cinq séries originales ont été produites, dont Alpha House sur la vie tumultueuse de sénateurs américains, Transparent sur une famille dont le père se révèle transsexuel, et The Man in the high castle, d’après le roman uchronique de Philip K. Dick. À titre de comparaison, Netflix en a une vingtaine en cours.
Commentaire : s’il se concrétise, le nouveau SVOD d’Amazon marquera un retour au business model historique de la télévision, à savoir l’accès gratuit financé par la publicité qui interrompt le visionnage, sans bien sûr les grilles de programmes. Il est probable que, dans la bataille qui s’engage entre Amazon et Netflix, la capacité à produire des séries originales sera plus déterminante que la qualité et la taille du catalogue. Finie désormais la dialectique entre flux et stock (voir « Actualités #25 »). Tout se joue sur la valeur de ce dernier : frais, fait maison, réchauffé, périmé, moisi…
Sources : « Libération », 20/1/2015, p. 27 ; « obsession.nouvelobs.com », 7 janvier 2015 ; « begeek.fr », 24 nov. 2014 ; « Wall Street Journal », 9 déc. 2015.
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Professeur des universités – Paris Nanterre – Département information-communication
Dernier livre : « Les séries télévisées – forme, idéologie et mode de production », L’Harmattan, collection « Champs visuels » (2010)